Crédit auto: quelle formule choisir?

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Vous désirez acheter une voiture, mais vous peinez à trouver un moyen pour financer votre acquisition. Pas de panique. Entre le crédit bancaire, crédit classique, LOA et les produits “islamiques”, les alternatives ne manquent pas.

Le 01/02/2019 à 15h35

Une nouvelle année coïncide généralement avec des promos. Et les concessionnaires automobiles ne dérogent pas à la règle. Les différentes offres ne passent pas inaperçues.

Après le passage en revue de plusieurs modèles, vous vous décidez enfin à franchir le pas et vous offrir un nouveau véhicule. Cependant, un dernier détail reste à régler: comment financer votre acquisition?

Pas de soucis, les modes de financement ne manquent pas.

Entre un crédit classique contracté auprès de votre banque, un emprunt ou une location avec option d’achat proposés par les sociétés de financement, ou encore les produits “islamiques”, il est difficile de s’y retrouver.

Crédit bancaire

C’est la solution la plus logique. Qui de mieux que votre banquier connaît l’état de vos finances? Votre banque dispose en effet de toutes les informations lui permettant de calculer en quelques clics votre capacité d’endettement. Ainsi vous pouvez avoir une réponse à votre demande de crédit dans un délai très court, le tout sans devoir fournir une tonne d’attestations et de justificatifs.

Autre avantage: emprunter directement chez sa banque revient logiquement à un taux d’intérêt plus intéressant.

Société de financement

C’est une des solutions les plus répandues auprès des Marocains: souscrire à un crédit automobile "classique" auprès d’une société de financement qui, comme son nom l’indique, en fait son principal métier.

Vous pouvez obtenir un financement de 100% de votre achat (mais sur des montants plus ou moins limités chez certains opérateurs), sur une durée de remboursement pouvant être étalée sur 84 mois.

Lesdites sociétés vous proposent même des packages intéressants. Outre le financement de l’achat de la voiture, un prêt couvrant des dépenses annexes comme les frais d’immatriculation, l’assurance ou la taxe de vignette... voire même l’achat d’accessoires sont possibles. Seul hic: les taux d’intérêt restent supérieurs à ceux pratiqués par les banques.

Location avec option d’achat

Cette formule, arrivée au Maroc au début des années 2000, a rapidement séduit les acheteurs. Son avantage réside dans sa souplesse et sa facilité d’accès.

Son mode d’emploi? La société de financement met à la disposition du client le véhicule de son choix, en location pendant une durée déterminée à l’avance (allant de de 24 à 60 mois), avec la possibilité d’en devenir le propriétaire au terme du contrat.

Néanmoins, le financement ne peut porter sur l’intégralité du prix TTC de la voiture, puisque le client doit s’acquitter d’un apport initial variant, selon les sociétés, de 5 à 50% de ce montant. Ce n’est pas tout, les frais d’immatriculation, l’entretien, la taxe de vignette et l’assurance sont à la charge du client.

Si le client décide d’activer l’option d’achat, il devra débourser un dernier montant, correspondant à une valeur résiduelle également convenue à l’avance.

Le crédit “halal”

Arrivées récemment sur le marché marocain, les banques participatives proposent également des financements automobiles. Son produit phare reste incontestablement la “Mourabaha”.

Son principe est simple: la banque acquiert une voiture à la demande de son client pour la lui revendre ensuite. Le financement par "Mourabaha" peut atteindre jusqu’à 100% de la valeur de la voiture et les remboursements se font par mensualités, généralement plus élevées, comme dans tout contrat de vente à tempérament.

Seulement, celles-ci n’incluent pas des intérêts, mais une marge commerciale explicitement déterminée au départ.

Par Adil Azeroual
Le 01/02/2019 à 15h35