SIEL 2017. Petites chinoiseries autour d'une récompense

L’auteur chinois Liu Zhenyun a reçu un hommage le 11 février dans le cadre de la 23e édition du Salon International de l’édition et du livre. «Un petit souvenir du Maroc», précise Hassan Ouazanni, le directeur du livre au ministère de la culture. Cet hommage symbolique n’a donc rien à voir avec le Wissam Royal que lui a attribué à tort la presse chinoise.

Les médias de l’empire du milieu se sont trompés et ont parlé de la plus haute distinction que le Maroc attribue aux artistes et intellectuels. "C’est un quiproquo", a tenu rappeler le service de presse de l’ambassade de Chine au Maroc qui s'est vite empressée de démentir une fausse information relayée par la presse chinoise.

La China News Service (CNS), la deuxième plus importante agence de presse publique chinoise a en effet annoncé qu’un auteur chinois avait reçu "la plus haute distinction culturelle décernée au Maroc". La distinction à laquelle CNS faisait allusion n'est autre que l'Ordre du mérite intellectuel, qui ne peut être décerné que par le roi Mohammed VI.

Le journal explique dans son article que la récompense «salue l'influence du travail de Liu au Maroc et dans le monde arabe».

L’agence de presse chinoise s’est rattrapée le lendemain en publiant le démenti du service de presse de l’ambassade de Chine à Rabat.