Vernissage de l'exposition d'Azzeddine Hachimi Idrissi à Casablanca

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Les œuvres de l’artiste Azzeddine Hachimi Idrissi feront l’objet d’un vernissage le 7 juillet à la galerie de la bibliothèque universitaire Mohammed Sekkat, à Casablanca.

Le 01/07/2017 à 19h44

L'exposition du travail de l’artiste Azzeddine Hachimi Idrissi se déroulera le 7 juillet à la galerie de la bibliothèque universitaire Mohammed Sekkat, durant une soirée de vernissage, en marge du Festival international de théâtre universitaire de Casablanca (FITUC).

«Cette année, le festival rend hommage à Azzedine HachimiI drissi, l’artiste-peintre, l’acteur culturel et le pédagogue, par l’organisation d’une exposition qu’il a conçue et réalisée pour le festival. "Il est un des fondateurs du festival et un des premiers professeurs de la faculté des lettres et des sciences humaines Ben M’Sik», indique à ce cet effet, Abdelkader Gonegai, doyen de la faculté et président du festival.

En effet, Azzeddine Hachimi Idrissi a commencé en 1984, comme enseignant au département de langue et de littérature française à la Faculté des lettres et des sciences humaines de Ben Msik. Il participa au lancement du premier festival de théâtre universitaire au Maroc.

Aujourd’hui, il peint, expose et écrit régulièrement sur l’art. Sa vision est l’aboutissement d’expérimentations, prospections et réflexions personnelles qui ont construit chez lui un imaginaire nourri à la base par le patrimoine visuel maroco-andalous mais inscrit dans une modernité plastique indéniable.

Ses thèmes de prédilection sont la profondeur, l’espace galactique et le cosmos. Ces éléments accordent «un prolongement spirituel, mystique et parfois ésotérique à ses toiles».

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«Quand on aborde les réalisations picturales de Azzeddine Hachimi Idrissi, on est subjugué par une panoplie de formes géométriques qui, vues ensemble, confinent à un rébus», déclare pour sa part, Abderrahman Benhamza, critique d’art.

Autre témoignage, celui de Mohammed Chiguer, professeur de philosophie et chercheur en esthétique qui précise: «Le travail de Hachimi Idrissi donne à voir deux mondes esthétiques qui s’expriment à l’unisson pour éblouir nos yeux de splendeur et d’étonnement: le monde de l’ornementation et de l’arabesque référant à l’héritage andalous, près du monde des planètes et des astres de l’immensité sidérale qui elle, est en liaison avec la géométrie cosmologique».

Membre du "Mondial Art Académia", Azzeddine Hachimi Idrissi inscrit son travail dans «la modernité plastique». Visuellement, il en transparaît beaucoup d’émotion.

Par Khalil Ibrahimi
Le 01/07/2017 à 19h44