Adhésion du Maroc à la CEDEAO: les principales conclusions de l'étude d'impact

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Revue de presseKiosque360. C’est la dernière ligne droite pour l’intégration du Maroc à la CEDEAO. L’étude d’impact de l’organisation ouest-africaine relève beaucoup de points positifs en faveur de l’adhésion de notre pays. Détails…

Le 20/12/2017 à 00h34

Dans sa publication de ce mercredi 20 décembre, Aujourd’hui Le Maroc revient sur les détails de l’étude d’impact de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, concernant l’intégration du Maroc. Le journal affirme ainsi que le document comporte de nombreux aspects positifs, ajoutant que l'excellente relation qu'entretient le Maroc avec cette région joue en sa faveur et que les nouvelles réformes, à l’instar de l’adoption du tarif extérieur commun de la CEDEAO, favoriseront le développement des chaînes de valeurs et consolideront l’intégration régionale.

Il faut savoir que les exportations marocaines vers l’Afrique subsaharienne étaient, en 2016, dirigées à 37,3% vers la CEDEAO, ce qui fait de cette région la principale destination des exportations marocaines sur le plan régional. Ces échanges s’inscrivent en hausse chaque année.Concernant les importations, il s’agit essentiellement de carburant et de produits manufacturés et alimentaires. En gros, le royaume reste un investisseur de taille dans cette région, avec un flux total des IDE marocains estimé à 153 millions de dollars.

L’étude rappelle que le Maroc a déjà signé, avec huit pays membres, neuf accords bilatéraux d’investissement, dont trois sont déjà en vigueur. Soulignons aussi que, sur le plan financier, les banques marocaines participent largement à l’animation du système financier de la CEDEAO.

Sur le plan juridique, le rapport identifie plusieurs étapes dont, précise Aujourd’hui Le Maroc, l'atteinte d'un consensus au niveau de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement des Etats membres de l’espace, ainsi que l'élaboration d'un projet d’Acte additionnel relatif à l’adhésion du Maroc à la CEDEAO. Le journal explique que l’Acte additionnel permettra aux chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO d’analyser, ultérieurement et au cas par cas, les demandes d’adhésion des Etats tiers.

Notons qu’en cas de validation de l’adhésion du royaume, les questions relatives à la liberté de circulation des personnes et des biens, au droit de résidence et d’établissement, à la monnaie unique, au tarif extérieur commun de la CEDEAO, ainsi qu'à tous les aspects techniques des futures relations entre la CEDEAO et le Maroc nécessiteront un délai de transition en vue de réussir le processus d’intégration.

Sur le plan politique, le rapport souligne que les capacités militaires, les équipement et les prouesses économiques du Maroc représentent un plus pour les efforts de paix, de sécurité et de stabilité de la région CEDEAO. 

Par Ismail Benbaba
Le 20/12/2017 à 00h34