Agadir: les sociétés de manutention portuaire augmentent leurs tarifs

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Revue de presseKiosque360. Les prestataires chargés de la manutention de bateaux se sont mis d’accord pour appliquer le même tarif à leurs clients, comme en atteste le procès-verbal de l’assemblée générale tenue en juillet dernier. Ils reviennent, ainsi, sur la baisse de 10% consentie il y a quelques années.

Le 24/09/2017 à 22h44

Remue-ménage au port d’Agadir. Les prestataires chargés de la manutention de bateaux se sont mis d’accord pour appliquer un même tarif à leurs clients, comme en atteste le procès-verbal de l’assemblée générale tenue en juillet dernier. Ils reviennent, ainsi, sur la baisse de 10% consentie il y a quelques années, rapporte le journal L’Économiste dans son édition de ce lundi 25 septembre.

Selon les manutentionnaires, le retour à la grille tarifaire en question est, en fait, «un retour à la normale». Pour rappel, les prix des prestations ne sont pas réglementés, mais plafonnés par l’Agence nationale des ports (ANP). Le régulateur confirme que «les opérateurs ont la possibilité d’appliquer des ristournes. Étant donné que les tarifs sont régulés par l’ANP, on ne peut pas parler d’entente entre les opérateurs sur les tarifs».

L’Économiste rapporte, d'ailleurs, que Hicham Gmira, directeur général de Handling Services et vice-président de l’Association des manutentionnaires et consignataires de la pêche hauturière, estime qu'il ne s'agit pas d'«une entente sur les prix, d’autant que c’est une grille dont nous avons convenu avec les armateurs».

L’Association explique la fin de la réduction des prix par «la situation des sociétés, qui va gravement se dégrader compte tenu des sommes qu’elles auront à payer sur une année et qui représentent 60% de leurs chiffres d’affaires». À ce sujet, le quotidien explique que le cahier des charges signé avec l’Agence prévoit une augmentation des taxes, notamment des taxes de participation et d’occupation du domaine public.

 «Cela fait 25 ans que nos tarifs n’ont pas augmenté. Or, notre activité est limitée à trois ou quatre mois par an. Le reste de l’année, nous sommes obligés de verser des salaires », souligne Ali Oukacha, président de l’Association des manutentionnaires.

Par Mouna Qacimi
Le 24/09/2017 à 22h44