Aïd al-Adha: la boucle d’oreille, un gage de bonne santé des bêtes

Un élevage de moutons.

Un élevage de moutons. . DR

Revue de presseKiosque360. C’est une véritable course contre la montre qu’ont entamée les autorités de tutelle pour s’assurer de l’identification, la traçabilité et la certification de plus de 6 millions de moutons proposés à la vente à l’occasion de l’Aïd al-Adha.

Le 09/07/2018 à 00h00

Un peu plus d’un mois seulement nous sépare de l’Aïd al-Adha et l’heure est aux conseils pour grantir aux consommateurs des bêtes qui ne présentent aucun risque sur leur santé. L’Economiste, dans son édition du lundi 9 juillet, se plie à cet exercice et publie un dossier pouvant faire office de guide des bonnes pratiques. Tout d'abord, on y apprend qu’il faut s’assurer que le mouton acheté porte bien une sorte de boucle d’oreille, gage sanitaire. En effet, une campagne d’identification et de traçabilité entame son deuxième mois et permettra, à terme, de certifier quelque 6 millions de bêtes. Cette certification se matérialise par une boucle accrochée à l’oreille de l’animal. S’il n’en porte pas, il est tout simplement conseillé de ne pas l’acheter. En effet, un mouton sans boucle d’oreille est un mouton non identifié qui peut, par conséquent, présenter des risques sanitaires.

Il faut dire que, pour les pouvoirs publics, cette opération est d’un intérêt prioritaire, après le scandale de la putréfaction des viandes qui a éclaté l’année dernière. Même si les autorités ont minimisé le phénomène, il n’en demeure pas moins que la polémique qu’il a suscitée les a poussées à renforcer le dispositif de contrôle. Bien entendu, celui-ci ne garantit pas un risque zéro, et le quotidien le rappelle bien. C’est pourquoi une liste de conseils est prodiguée par l’Office national de sécurité sanitaire et alimentaire (ONSSA) qui insiste sur l'importance de l’observation de l’animal pendant l’acte d’achat, afin de s’assurer qu’il ne porte pas de signes de maladies comme la toux ou la diarrhée. Outre les conseils classiques liés à l’hygiène lors des différentes phases d’abattage, l’ONSSA recommande aussi de faire le ressuage de la carcasse en la mettant dans un endroit frais et éloigné de toute contamination, et ce pendant 24 heures. La viande découpée doit également être mise au réfrigérateur à une température maximale de 3 degrés.

Il est à noter que, selon L’Economiste, on décompte quelque 800.000 éleveurs pratiquant l’élevage ovin pour un cheptel global de 19 millions de têtes, dont 4,5 millions environ sont abattues chaque année à l’occasion de l’Aïd al-Adha

Par Fayza Senhaji
Le 09/07/2018 à 00h00