Arganiculture: le Fonds vert pour le climat se mobilise pour le développement de la filière

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Revue de presseKiosque360. C’est l’un des tous premiers projets cofinancés par le Fonds vert pour le climat. Le projet DARED vise, en effet, à développer l’arganiculture pour en faire un modèle économique résilient aux changements climatiques.

Le 13/03/2018 à 11h39

Le développement de l’arganiculture est une priorité pour le Maroc. Bras armé de l’Etat dans ce secteur, l’ANDZOA (Agence nationale de développement des zones oasiennes et de l’arganier) se mobilise pour être à la hauteur des enjeux. Ainsi, cette agence a organisé, lundi, un atelier de démarrage du projet DARED (Développement de l’arganier dans les zones vulnérables), rapporte Aujourd’hui Le Maroc dans son édition du 13 mars.

Soulignons que ce projet, initié par le Fonds vert pour le climat (GCF) et mis en œuvre dans la Réserve de biosphère de l’arganeraie (RBA), concerne 3 régions et 8 provinces. Notons également que le projet DARED constitue l’un des tous premiers projets cofinancés par le Fonds vert pour le climat. Selon le quotidien, il est d’un coût global de 49,2 millions de dollars et est financé par le Fonds vert pour le climat à hauteur de 80% du montant total, soit 39,3 millions de dollars, avec un cofinancement du gouvernement marocain à hauteur de 9,9 millions de dollars.

Ce projet s’étalera sur la période 2018-2023 et couvrira les zones de la RBA. Il est à préciser que l’objectif du projet est de développer l’arganiculture comme un modèle économique résilient aux changements climatiques et stimulateur d’un changement de paradigme dans la conception et la réalisation des projets d’agriculture durable et rentable.

Aujourd’hui Le Maroc précise que ce projet, qui s’inscrit parfaitement dans la vision et le cadre du Plan Maroc Vert, répond aussi à l’un des engagements du royaume en matière de mesures et d’adaptation aux changements climatiques. Soulignons que la population directe qui va bénéficier dudit projet est estimé à 26.000 personnes, tandis que la population totale indirecte est de 345.000. En termes d’impact, comme le fait remarquer le journal, il est prévu une amélioration de la production de fruit/ménage de 1,9 tonne à 5 tonnes, ce qui contribuera à la réduction de la pauvreté rurale et, notamment, à l’amélioration des conditions de vie de la femme. 

Par Ismail Benbaba
Le 13/03/2018 à 11h39