Assurance TRC: le potentiel estimé à 1 milliard de dirhams

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Revue de presseKiosque360. Les assureurs se frottent les mains, même si les textes d’application de la loi 13-59 ne sont pas encore publiés. Les compagnies d’assurances évaluent le potentiel du marché de l'assurance tous risques chantier (TRC) à 1 milliard de dirhams de primes.

Le 22/06/2018 à 08h53

C’est un nouveau marché à fort potentiel qui s’offre aux compagnies d’assurance. En effet, la loi 13-59, modifiant et complétant la loi 17-99 portant code des assurances, promulguée en 2016, instaure l’obligation pour les maîtres d’ouvrage de contracter une assurance tous risques chantier (TRC), en plus de la RC décennale.

Depuis, les assureurs se frottent les mains. La Vie Eco, qui revient sur le sujet dans sa livraison de ce vendredi 22 juin, rappelle que ces deux assurances sont encore souscrites accessoirement, notamment par les grands chantiers et habitations d’un certain standing, dans la mesure où les textes d’application de la loi 13-59 n'ont toujours pas été publiés.

Le journal rapporte ainsi que les arrêtés ministériels, les décrets d’application et les circulaires sont en gestation et que l’ACAPS œuvre pour qu’ils soient publiés le plus tôt possible. Notons qu’il s’agit des textes dont le but sera de préciser les ouvrages et habitations concernés, les risques couverts, les plafonds de garantie, etc. L’hebdomadaire précise également que les textes sont dans le circuit d’adoption.

En attendant, les compagnies d’assurance aiguisent leur appétit. Le journal explique que les opérateurs espèrent capter 70% des habitations et bureaux en RC décennale et tous risques chantier. D’ailleurs, le potentiel estimé par la profession s'élève à plus d'1 milliard de dirhams sur les premières années suivant l’entrée en vigueur de l’obligation.

La Vie Eco rappelle que les primes émises en 2016 au titre de ces deux garanties n’ont guère dépassé 150 millions de dirhams. Les assurés, de leur côté, pointent d’ores et déjà du doigt la cherté des produits proposés et les compagnies d’assurance rassurent en expliquant que les tarifs devraient baisser une fois que le marché aura démarré avec la multiplication des offres.

Par Ismail Benbaba
Le 22/06/2018 à 08h53