Conjoncture: la reprise économique est là

Mohamed Boussaid, ministre de l'Economie et des finances. 

Mohamed Boussaid, ministre de l'Economie et des finances.  . DR

Revue de presseKiosque360. Les derniers chiffres publiés par la Direction des études et des prévisions financières (DEPF) confirment la reprise économique. Les explications.

Le 23/05/2017 à 23h40

L’activité économique poursuit son redressement, nous apprend Aujourd’hui le Maroc dans son édition de ce mercredi 24 mai. En effet, les indicateurs conjoncturels, récemment publiés par la Direction des études et des prévisions financières (DEPF) relevant du ministère de l’Economie et des finances, montrent une nette amélioration comparativement à l’année passée. Cette évolution est soutenue par les performances du secteur agricole qui retrouve sa belle dynamique.

La DEPF souligne en effet que les performances du secteur agricole impactent positivement le reste de l’économie, notamment les branches du commerce et du transport, et la demande des ménages. Le quotidien fait également remarquer que l’activité non agricole enregistre une accélération depuis le début de l’année. Ce trend haussier est soutenu par le secteur tertiaire tiré par les activités touristiques.

Le secteur secondaire n’est pas en reste compte tenu de la bonne dynamique des exportations nationales soutenues par les activités de l’OCP, l’industrie alimentaire et les métiers mondiaux du Maroc. Dans les détails, on note un net rebond de la production des dérivés de phosphates qui affichent une croissance à deux chiffres durant le premier trimestre de 2017.

Le volume des ventes de phosphates à l’étranger a connu un bond de 24,4% par rapport à la même période en 2016. Le volume des exportations des dérivés de phosphate, quant à lui, a augmenté de 31%.

Sur un autre plan, on remarque que la production d’énergie électrique s’est légèrement repliée au mois de mars, avec une baisse de 0,4%, soit une atténuation par rapport au recul enregistré un mois plutôt.

Concernant le besoin de liquidité des banques, il y a également lieu de signaler une croissance, puisque la circulation fiduciaire augmente, souligne Aujourd’hui le Maroc. Le quotidien ajoute que pour combler l’insuffisance des trésoreries bancaires, Bank Al-Maghrib a augmenté le volume de ses interventions, en injectant de la liquidité, essentiellement à travers les avances à 7 jours sur appel d’offres. Le volume moyen s’étant établi à 14,8 milliards de dirhams après 13 milliards de DH en mars dernier.

Par Ismail Benbaba
Le 23/05/2017 à 23h40