Conjoncture: un certain optimisme dans l'industrie

Les patrons d’entreprises industrielles semblent plutôt optimistes quant à l’évolution de la conjoncture. Ils anticipent en effet une hausse de la production et des ventes durant les trois prochains mois.

C’est en tout cas ce qui ressort de la dernière note de conjoncture de Bank Al-Maghrib. Celle-ci fait déjà état d’un climat plutôt positif durant le mois d’octobre, les patrons soulignant une amélioration de leur production et de leur vente.

En effet, les ventes dans les secteurs industriels auraient enregistré une progression sur le marché local, même si les exportations vers l’étranger auraient stagné. Les commandes auraient également connu une hausse tandis que le carnet de commandes se serait maintenu à un niveau normal.

L’enquête de la Banque centrale relève aussi que, par branche, la production se serait améliorée dans la «chimie et parachimie», l’ «agroalimentaire» et dans le « textile et cuir». En revanche, une baisse aurait été constatée dans le secteur «mécanique et métallurgie».

Le taux d’utilisation des capacités de production aurait montré une légère amélioration, s’établissant à 62%.

Pour ce qui est des ventes, elles auraient progressé dans l’«agroalimentaire» et dans la «mécanique et métallurgie» et stagné dans la «chimie et parachimie» ainsi que dans le «textile et cuir».

Par destination, les ventes locales se seraient accrues dans l’ensemble des branches, à l’exception de la «mécanique et métallurgie» où elles auraient stagné. S’agissant des expéditions à l’étranger, elles auraient connu une hausse pour l’«agro-alimentaire» et la «mécanique et métallurgie», une baisse pour la «chimie et parachimie» et une stagnation pour le «textile et cuir».

Au niveau des commandes, toutes les branches d’activité auraient connu une amélioration, à l’exception de la «mécanique et métallurgie» où elles auraient stagné. «Le niveau du carnet de commandes aurait été inférieur à la normale dans l’ensemble des branches, hormis pour la chimie et parachimie où il serait resté à un niveau normal», souligne Bank Al-Maghrib.