Crédit à la consommation: Les opérateurs améliorent leurs bénéfices

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Revue de presseKiosque360. L’exercice 2014 a été plus favorable aux opérateurs que celui de 2013. Ils sont en effet parvenus à améliorer leur produit net bancaire de 5% à 3 milliards de DH.

Le 21/07/2015 à 00h46

La stagnation de l’encours des crédits à la clientèle cache une hausse de près de 8% des opérations de location avec option d’achat, souligne L’Economiste dans sa livraison de ce mardi 21 juillet, ajoutant que les revenus sur ce segment ont enregistré une croissance de 15% à 382 millions de DH. Toutefois, l’embellie n’a pas duré longtemps. Il faut dire que les immatriculations de véhicules neufs ont connu une baisse de 2% à fin juin, ce qui donc se répercute sur la production de prêt auto. Face à cette réalité, le développement, entre autres, de la gestion pour compte de tiers, représente une bouffée d’oxygène pour les opérateurs qui s’y sont pris tôt, note le journal. Ainsi, certaines entreprises ont mis en place une expertise en matière d’analyse du risque durant la période d’assainissement et capitalisent aujourd’hui sur cet acquis.

Du coup, les banques sous-traitent donc une partie de leur activité crédit conso à ces opérateurs. Soulignons que, l’année passée, la gestion pour compte de tiers a considérablement soutenu les revenus des sociétés spécialisées, et cela pourrait bien continuer. L’Economiste fait remarquer que les dossiers que les sociétés spécialisées financent en propre ont moins rapporté l’année dernière. Ce qui a réduit la marge d’intérêt, principale source de revenus, de 1,7% à 1,9 milliard de DH. Notons que cette contraction est la conséquence des promotions et, plus généralement, du ralentissement de l’activité. Selon le journal, la détérioration de la conjoncture s’est traduite par une poussée des difficultés chez les emprunteurs.

Le coût du risque a, alors, bondi de 26% à 535 millions de DH. Cependant, le résultat net s’améliore de 8% à 845 millions de DH après une baisse de 14% l’année passée. Au vu des statistiques, L’Economiste estime que les sociétés de financement, en général, font du surplace depuis trois ans, avec un produit net bancaire qui tourne, généralement, autour de 5 milliards de DH. Soulignons que le résultat brut d’exploitation et les bénéfices stagnent. La profession est donc en quête d’un nouveau souffle et appelle à la mise en place d’une fiscalité adaptée pour faire face à la concurrence des banques sur le crédit conso.

Par Ismail Benbaba
Le 21/07/2015 à 00h46