Développement des énergies renouvelables en Afrique: Masen accompagne la BAD

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Revue de presseKiosque360. Compte tenu de sa mission qui consiste à soutenir la dynamique d’accélération du développement des capacités renouvelables en Afrique, Masen va accompagner la BAD en matière d’EnR. l’objectif est d’installer une capacité de production de 10 GW à l’horizon 2025.

Le 08/11/2018 à 23h12

Masen veut développer l'énergie électrique en Afrique et s'allie aujourd'hui, comme le rapporte L’Economiste dans son édition du jour, à la Banque africaine de développement (BAD) pour une nouvelle coopération dans le cadre du programme «Desert to Power». L’objectif, précise le quotidien, est d’«appuyer les pays africains, en particulier ceux de la région du Sahel, dans le développement des technologies d’énergies renouvelables les plus adaptées à leurs conditions naturelles et à leurs besoins énergétiques spécifiques». Cela devrait aboutir à l’installation, à l’horizon 2025, d’une capacité de production totale de 10 GW à partir de sources d’énergies renouvelables.

Masen apportera donc son expertise dans le développement de projets d’énergies renouvelables. D'ailleurs, sa mission est de soutenir la dynamique d’accélération du développement des capacités renouvelables en Afrique et, plus largement, à l’international. Aujourd’hui, Masen est engagée dans 13 coopérations en matière d’EnR avec des pays africains, dont 5 concernent le périmètre de «Desert to Power».

De son côté, la BAD mettra à profit son expérience opérationnelle dans ce secteur, notamment en matière de partage de savoir-faire, de renforcement de capacités et d’expérience, d’assistance technique, de développement de projets et de mobilisation des ressources nécessaires.

La BAB renforce davantage sa coopération avec le Maroc. Elle totalise plus d’un milliard de dollars d’engagements, dont 80% concernent uniquement les projets de production d’électricité à partir de sources d’énergies renouvelables (solaire, éolien et hydroélectrique). L’organisme est «le premier contributeur financier de la centrale Noor Ouarzazate I (160 MW), contribuant à près de 30% du coût total d’investissement». Elle prend aussi part au financement des centrales Noor Ouarzazate II (200 MW) et Noor Ouarzazate III (150 MW).

La BAD envisage ainsi «d’accélérer la concrétisation de projets de développement à effet catalyseur en Afrique et d'y impliquer le secteur privé», tout «en réduisant les risques associés aux investissements à grande échelle et les frais d’intermédiation et en assurant le suivi des transactions jusqu’à leur terme».

Par Rachid Al Arbi
Le 08/11/2018 à 23h12