Devises: l’Office des changes vous tient à l’œil

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Revue de presseKiosque360. Dans le cadre du renforcement du dispositif de contrôle, l’Office des changes a introduit de nouvelles mesures que les cambistes doivent désormais intégrer dans leurs systèmes.

Le 05/08/2018 à 22h13

L’Office des changes serre un peu plus la vis et impose aux opérateurs chargés de la vente et de l’achat des devises de nouvelles conditions. Dans son édition du lundi 6 août, l’Economiste écrit que le logiciel de traitement des dotations en devises utilisé par les cambistes est désormais soumis à un nouveau cahier des charges.

Celui-ci doit, entre autres, intégrer la nouvelle dotation dédiée au pèlerinage, un renseignement qui s’ajoute à celui lié aux quatre autres dotations auxquelles ont droit les Marocains et qui doivent également être pris en considération par le nouveau système.

Pour 2018, souligne le journal, les cambistes ont le droit d’enregistrer jusqu’à 10 000 dirhams par pèlerin au titre de la dotation dans le nouveau système. Ceci implique que le paramètre dédié à l’encaisse devra être revu à la hausse, sachant qu’une alerte est automatiquement déclenchée lorsque le total des devises collectées atteint 500.000 dirhams, au lieu de 250 000 dirhams avant la dernière modification.

La même source ajoute que les éditeurs de logiciel sont directement impliqués dans la prise en compte de ces modifications et qu’actuellement, ils sont une quinzaine. Eux aussi doivent répondre à un cahier des charges spécifiques pour garder leurs agréments ou en obtenir d’autres.

Connectés à la plateforme d’échange d’informations de l’Office des changes, ils devront inéluctablement se soumettre aux nouvelles exigences en mettant à jour leurs programmes informatiques et assurer leur déploiement sans délais auprès de leurs clients.

Cela ne dispense cependant pas les cambistes de leurs obligations, même s’ils doivent généralement s’acquitter de 100.000 dirhams pour acquérir les fameux logiciels. D’ailleurs, à en croire une source professionnelle citée par l’Economiste, ceux-ci ont déjà fait l’objet de mises à jour automatique lancées par les éditeurs.

Par Fayza Senhaji
Le 05/08/2018 à 22h13