Énergie: entre la SIE et Masen, c’est fini

Une partie du complexe solaire Noor Ouarzazate, vu du ciel. 

Une partie du complexe solaire Noor Ouarzazate, vu du ciel.  . Adil Gadrouz / Le360

Revue de presseKiosque360. Prévisible, la rupture entre la Société d'Investissement Energétique et Masen vient d’être confirmée par son conseil d’administration. Le gouvernement doit maintenant déterminer un autre métier pour elle.

Le 26/01/2018 à 00h33

C’est officiel la Société d'Investissement Energétique va sortir du capital de Masen. Dans son édition du jour, L’Economiste confirme la séparation des deux entités. «C’est l’une des décisions marquantes du conseil», écrit-il, lui qui considère que cette issue est «inévitable tant le management de Masen a tout fait pour marginaliser la SIE». Et cela à travers, la création de Masen Capital, une structure dont les missions sont identiques à celles de la SIE.

Ainsi les 25% détenus par la SIE iront à l’ONEE, qui est déjà un actionnaire de référence aux côtés du Fonds Hassan II et de l’État dans le tour de table de Masen. Pour mener à bien cette sortie, L’Economiste révèle que «Aziz Rabbah a demandé au comité de pilotage ah-doc de superviser la mise en œuvre de cette séparation et de définir le nouveau positionnement de la SIE ainsi que son rôle éventuel, dans le contexte du nouveau paysage énergétique».

Sur le volet des réalisations de 2017, la SIE a mené, en matière d’efficacité énergétique, plusieurs projets relatifs aux mosquées vertes notamment. À ce titre, elle a lancé deux appels d’offres. Le premier pour la mise à niveau de l’éclairage et de l’installation électrique de 240 mosquées dans les villes de Kenitra, Témara et Salé pour 3,8 millions de DH. Le second concerne la rénovation des systèmes de l’éclairage, la mise à niveau de l’installation électrique, la fourniture et installation des chauffe-eaux solaires dans 90 mosquées de la ville de Rabat pour 2,85 millions de DH. L’ouverture des plis est prévue le 5 février prochain.

La SIE a même apporté son expertise technique dans des secteurs tels l’éclairage public et la valorisation énergétique des déchet notamment aux régions de Souss-Massa et de Rabat-Salé-Kénitra.

Il y a eu également l’accompagnement à la mise en place d’une unité industrielle de fabrication de bus électriques de dernière génération «made in Morocco» avec le constructeur chinois Yang Tse. Sans oublier, le projet de production de panneaux solaires photovoltaïques 100% marocains avec un partenaire chinois et le groupe Jet Contractor.

Ce n’est pas tout, le conseil d’administration a examiné d’autres projets comme la centrale solaire de Marrakech avec Novare Energy, les microcentrales hydrauliques de Sidi Driss et Hassan II avec Energie Terre, ou de la centrale solaire Copag- Shems dont le développement a été bouclé à 100% l’an dernier.

Par Rachid Al Arbi
Le 26/01/2018 à 00h33