Equipement et transport: la liste des projets ouverts au privé

Aziz Rebbah, ministre de l'Energie, des mines et du développement durable.

Aziz Rebbah, ministre de l'Energie, des mines et du développement durable. . DR

Autoroutes, aéroport, ferroviaire et les services de transport... la liste des domaines où le ministère de l'Equipement, du transport et de la logistique intervient est bien longue. Et il n'y a pas que des soucis budgétaires pour justifier ce vent de "privatisations" qui souffle sur ces secteurs.

Le 25/05/2016 à 16h03

On le sait depuis un moment déjà : le ministère de l’Equipement, du transport et de la logistique compte beaucoup sur l’implication du secteur privé.

A l’occasion d’une allocation faite lors de l’ouverture du forum «International Quality and Productivity Center» qui traite cette année des partenariats publics privés, Aziz Rabbah, ministre de tutelle a dressé la liste de l’ensemble des projets dans la réalisation desquels le département prévoit d’impliquer le privé.

Comme rapporté par Le360, la tutelle envisage de confier la réalisation et la gestion d’au moins sept tronçons d’autoroute à des opérateurs privés. D’autres domaines devront également faire l'objet de pareilles initiatives.

C’est le cas du secteur aéroportuaire, avec notamment le projet de construction d’un deuxième aéroport à Marrakech pour renforcer les capacités d’accueil de la ville ocre.

Dans le domaine portuaire, le nouveau Port de Kenitra Atlantic, ainsi que plusieurs ports de plaisance devraient également être développés dans le cadre de partenariats avancés. Le secteur ferroviaire n’est pas en reste puisque des études d’expansion du réseau actuel dans le cadre des PPP sont en cours.

Au niveau du secteur des transports, les Centres d’immatriculation mais aussi les radars de contrôle devront également être touchés par cette nouvelle forme de privatisation, au même titre que le projet de mise en place d’un nouveau centre d’homologation des véhicules.

Si dans certains cas, l’implication du privé répond à des soucis budgétaires comme c’est le cas pour les grands projets d’infrastructures, dans d’autres c’est également une question d’amélioration de la qualité des services rendus; les centres d’immatriculation en sont un exemple.

Par Younès Tantaoui
Le 25/05/2016 à 16h03