Forbes: six Marocaines parmi les femmes les plus puissantes du monde arabe

Rita Maria Zniber ( Diana Holding) et Selwa Akhannouch (Aksal)

Rita Maria Zniber ( Diana Holding) et Selwa Akhannouch (Aksal) . DR

Dans la version 2017 de son classement des femmes arabes les plus puissantes, le magazine Forbes a retenu six Marocaines, dont Nezha Hayat, présidente de l'Autorité marocaine du marché des capitaux, qui occupe le sixième rang du tableau global.

Le 17/07/2017 à 17h28

Le Maroc est bien représenté dans le classement 2017 des femmes les plus puissantes dans le monde arabe, établi par Forbes. Pas moins de six personnalités marocaines figurent dans le top 100 du magazine américain, avec à leur tête Nezha Hayat, nommée en 2016 à la tête de l’Autorité marocaine des marchés des capitaux (AMMC). La «gendarme des marchés», qui fut la première femme marocaine siégeant dans le conseil d’administration d’une banque (SGMB), occupe ainsi la sixième place dans le monde arabe.

A la 29e place de ce top 100, on retrouve la femme d’affaires Rita Maria Zniber, PDG du groupe Diana Holding, fondé par son époux feu Brahim Zniber et qui génère aujourd’hui plus de 3 milliards de dirhams de chiffre d’affaires par an.

La présidente de la CGEM et patronne des Eaux minérales d’Oulmès, Miriem Bensalah Chaqroun, occupe pour sa part la 30e place, un rang qu’elle doit, entre autres, à son travail au patronat marocain et à la réputation qu’elle s’est forgée en siégeant dans les conseils d’administration de plusieurs entités.

Dans la deuxième moitié de ce Top 100 des femmes arabes les plus puissantes, le Maroc est également représenté par trois personnalités. Il s’agit d’abord de Salwa Idrissi Akhannouch, PDG du groupe Aksal. Elle occupe la 53e place, juste devant Saida Karim Lamrani, 54e. 

Enfin, la sixième personnalité marocaine classée par Forbes n’est autre que Laila Mamou, PDG de Wafasalaf, principale société de crédit à la consommation au Maroc. Elle est classée à la 62e position.

Le classement Forbes a été établi sur la base d’informations provenant de rapports annuels et sites web d’entreprises. Les principaux critères retenus concernent, entre autres, les revenus des entreprises que dirigent ces femmes, leur nombre d’années d’expérience ainsi que le rôle et la portée des institutions qu’elles gèrent.

Pour la version 2017, on notera une forte présence des femmes saoudiennes, dont trois font partie du top ten. La tête du classement revient d’ailleurs à Lubna Oulayan, patronne de l’empire saoudien Olayan Financing Company.

Par Younès Tantaoui
Le 17/07/2017 à 17h28