Gouvernement El Othmani: une première année difficile

L’Exécutif dirigé par Saâd-Eddine El Othmani a soufflé sa première bougie. L’occasion pour certains journaux de faire le bilan de la première année de ce gouvernement né après de longs mois de blocage. C’est justement l’exercice auquel s’est adonné le journal économique Les Inspirations Eco, pour son édition du lundi 9 avril. Le quotidien fait ainsi le «bilan économique et social d’une année difficile rythmée par les contestations populaires à Al Hoceima et Jerada».

Le journal estime qu'une mesure a particulièrement fait sensation, à savoir celle portant sur «la flexibilité du dirham», entrée en vigueur le 15 janvier dernier. Les inspirations Eco ajoute que d’autres réalisations sont à mettre au compte d’El Othmani et son équipe, comme la mise en œuvre du programme de développement rural, les exonérations pour booster les investissements et la création d’entreprises, le programme national pour la promotion de l’emploi et, tout récemment, la mise en œuvre de la programmation trisannuelle du budget de l’Etat…

Le gouvernement El Othmani, souligne le quotidien, a montré un intérêt particulier pour l’industrie, intérêt qui s’est manifesté dès le premier mois de sa nomination. Dès la première Commission nationale des investissements présidée par El Othmani, les deux tiers des engagements sont allés dans l’industrie. Idem pour la seconde Commission, où le secteur industriel a occupé la première place, avec 59% des investissements.

Par ailleurs, le gouvernement mené par El Othmani a activé un projet de financement destiné aux start-ups et aux entreprises innovantes, longtemps ignorées. Le fonds Innov Invest, doté de 700 millions de dirhams, a ainsi vu le jour dans l'objectif de booster les start-ups et de dynamiser le marché du capital-risque.