Industrie métallurgique: en attendant les écosystèmes

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Revue de presseKiosque360. Le secteur n’a pas le moral. Retards de paiement, absence de financement en raison de la frilosité des banques… Autant de problèmes qui plombent sa compétitivité. Et le retard accusé dans le déploiement des écosystèmes aggrave encore plus la situation.

Le 28/06/2018 à 19h59

Cette activité a du plomb dans l’aile, nous apprend La Vie Eco dans sa livraison de ce vendredi 29 juin, qui précise que rien ne va plus pour les industries métallurgiques, mécaniques et électromécaniques (IMME).

Revenant en effet sur les énormes difficultés que rencontrent les majors du secteur, le journal souligne que le secteur pâtit de plusieurs maux, dont le manque de compétitivité, mais aussi le retard dans le déploiement opérationnel de plusieurs écosystèmes.

Avec 47 milliards de dirhams de chiffre d’affaires dont 7 milliards de dirhams à l’export et 65.000 emplois, on peut dire que les IMME représentent un secteur important dans l’économie nationale. Pour Abdelhamid Souiri, président de la Fédération des industries métallurgiques, mécaniques et électromécaniques, le secteur souffre notamment des retards de paiement, de la méfiance des banques et des problèmes liés à la récupération de la TVA.

Mais il va plus loin en expliquant que la situation perdure parce que certains donneurs d’ordre nationaux préfèrent accorder des marchés clés en main à des entreprises étrangères, plutôt que de s’adresser aux acteurs nationaux. Selon La Vie Eco, le principal problème du secteur reste le manque de compétitivité. Et c’est là que la mise en place des écosystèmes, dans le cadre du Plan d’accélération industrielle, devrait jouer un rôle majeur.

Ces écosystèmes ont été mis en place sur le papier, ironise d’ailleurs l’hebdomadaire, qui attribue le retard du déploiement aux nombreux désaccords entre les départements ministériels concernés et les professionnels. Toutefois, au vu de la situation critique que traverse le secteur, La Vie Eco se demande si la mise en place de ces écosystèmes pourra remettre le secteur sur les rails. En tout cas, les professiderursionnels appellent d’ores et déjà à la mise en place d’écosystèmes supplémentaires et réclament aussi un soutien plus fort de la part de l’Etat, croit savoir le journal. 

Par Ismail Benbaba
Le 28/06/2018 à 19h59