L'assurance-vie s'essouffle, mais maintient une bonne dynamique

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Revue de presseKiosque360. Sur les 9 premiers mois de l’année, l’encours de l’assurance-vie a progressé d'à peine 7% pour atteindre 13,3 milliards de dirhams. Cependant, les Marocains sont de plus en plus attirés par ce type de placements.

Le 12/11/2018 à 22h29

Retour à la normale pour l’assurance-vie. Après trois années de forte croissance (+22% en moyenne entre 2015 et 2017), le rythme de progression de l'assurance-vie s’essouffle: à peine 7,4% à 13,3 milliards de dirhams sur les 9 premiers mois de l’année. Cela représente, précise L’Economiste dans son édition du jour, «43% de la totalité des primes dans le secteur des assurances toutes branches confondues».

Il faut dire qu’en l’absence d'alternative de placements, notamment, les épargnants sont encouragés à y investir, d’autant que la fiscalité et les rendements restent «relativement attrayants». L'assurance-vie «offre même une protection contre les ATD (avis à tiers détenteur)», puisqu’elle est insaisissable.Autre atout de l'assurance-vie: il s’agit d’un bon moyen de préparer une succession. «En cas de décès, le capital constitué est reversé aux personnes désignées dans le contrat».

Ceci étant, une croissance de l'assurance-vie demandera plus de vigilance à l'Autorité des assurances, qui veut garantir la fiabilité des montants versés dans les contrats. Ce qui explique les quelque trente contrôles menés depuis le début de l'année.

Par ailleurs, L’Economiste constate que les versements dans les contrats épargne ont augmenté à 10,5 milliards de dirhams, alors que l'assurance-décès a progressé de 4% à 2,1 milliards de dirhams, à fin septembre 2018.

Par Rachid Al Arbi
Le 12/11/2018 à 22h29