Le Fonds d’entraide familiale élargit son champ d’intervention

Dessin Mohamed ELKHO-Le360

Revue de presseKiosque360. En plus des femmes divorcées ayant des enfants à charge, le Fonds d’entraide familiale bénéficiera également aux femmes mariées et abandonnées. Autre nouveauté: les délais de traitement des demandes ramenés à 3 jours seulement.

Le 14/12/2017 à 23h28

Du changement pour le Fonds d’entraide familiale, qui aide les femmes divorcées vivant avec des enfants à leur charge. Dans son édition de ce vendredi 15 décembre, L’Économiste annonce que le gouvernement veut en modifier les modalités de fonctionnement ainsi que le périmètre d’action.

A partir du 1er janvier, les aides de ce fonds seront élargies aux femmes mariées et démunies ayant des enfants et aux mères abandonnées ainsi qu’à leurs enfants.

Le fonds viendra aussi en aide aux orphelins dont la mère est décédée et ayant droit à une pension alimentaire. Pour en profiter, il faut déposer une demande auprès du président du tribunal de première instance ayant prononcé la décision judiciaire fixant ladite pension alimentaire.

Aujourd’hui, le gouvernement veut également à travers le projet de loi relatif au Fonds d’entraide familiale réduire les délais d’instruction des dossiers pour les ramener à 3 jours à compter de la date du dépôt de la demande, contre 8 actuellement.

Le quotidien prévient qu’il faudra aviser le président du tribunal de première instance de tout changement de la situation de la bénéficiaire car cette aide versée par le fonds n’est qu’une avance en attendant que le père s’acquitte de ce qu’il doit à ses enfants. 

«La prestation du fonds ne doit donc pas être considérée comme un complément de revenus», assure L’Économiste. Attention, les sommes perçues indument devront être remboursées. En cas de mauvaise foi, le paiement du double des sommes perçues est exigé. Pour les fraudes, des poursuites pénales sont aussi prévues.

Pour 2018, un budget de 160 millions de dirhams sera mobilisé. Il sera géré par la Caisse de dépôt et de gestion (CDG).

Celle-ci a, pour rappel, exécuté 14.760 décisions judiciaires pour une enveloppe globale de 150 millions de dirhams en 6 ans.

Pour L’Économiste, cela reste insignifiant au regard de la population cible. Des efforts en matière de communication et de sensibilisation s’avèrent plus que nécessaires.

Par Rachid Al Arbi
Le 14/12/2017 à 23h28