Le grand bond de l’utilisation des cartes bancaires marocaines à l’étranger

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Revue de presseKiosque360. Les Marocains sont de plus en plus nombreux à utiliser des cartes bancaires marocaines à l’étranger. Un bond en avant qui s’explique par la contribution obligatoire et la bonne tenue des paiements. Ceci dit, il y a encore de nombreux manquements quant à la protection en cas d’accident.

Le 24/07/2015 à 01h12

C’est à l’étranger que les Marocains se servent le plus des cartes bancaires. Selon les derniers chiffres du Centre monétique interbancaire, chiffres dont La Vie Eco, dans son édition du 24 juillet, a eu la primeur, le nombre d’opérations de paiement réalisées avec des cartes marocaines à validité internationale est en hausse de 60% à fin juin 2015 par rapport à fin juin 2014, à plus de 443.200 tractations. Ces transactions ont porté sur quelque 634 MDH en progression de 55%. Les retraits ne sont pas en reste puisqu’ils ont totalisé 71.500 opérations pour un volume de 166 MDH, soit une augmentation de 42% et 48% respectivement.

Une montée en puissance qui avait déjà été amorcée durant le 1er trimestre. Paiements et retraits confondus, les transactions à cette date se sont inscrites en progression de 63% en nombre et 60% en montant par rapport à la même période de 2014. Au CMI, l’on relève que cette tendance tranche clairement avec les croissances moyennes observées sur les dernières années et qui dépassaient rarement les 20%.

Trois raisons permettent d’expliquer cette croissance: la montée en puissance de l’utilisation des cartes est en grande partie due aux retombées de la contribution libératrice, la bonne tenue des paiements électroniques proposés par l’ensemble des banques et, enfin, la suppression de l’obligation de se déplacer à l’agence pour remplir la demande de chargement en dotation.Toutefois, de nombreux clients hésitent encore à mettre tous leurs œufs dans le même panier. En effet, en cas de vol ou d’incident technique, les détenteurs restent assez mal pris en charge. Sans compter que la tarification réelle de ce service demeure parfois une zone d’ombre qui fait ainsi courir le risque aux détenteurs de recevoir une facture très, très salée.

Par Sanae El Asrawi
Le 24/07/2015 à 01h12