Le «Made in Morocco» n’inspire pas confiance

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Revue de presseKiosque360. Les marques marocaines continuent de souffrir d’un déficit d’image. Pourtant, les leviers à actionner pour redorer leur blason auprès des consommateurs ne manquent pas…

Le 09/12/2016 à 02h27

Moins de 40% des Marocains font confiance au «Made in Morocco»! C’est ce qu’on peut lire, ce 9 décembre, dans les colonnes de L’Economiste qui consacre un article à la synthèse d’une étude réalisée par l’Association marocaine du marketing et de la communication (AMMC). Autre constat marquant de ce sondage: les marques marocaines sont plus appréciées dans les pays d’Afrique francophone qu’au Maroc…

Parmi les freins principaux identifiés dans l’étude pilotée par l’AMMC, les sondés évoquent le manque de stabilité dans la qualité des produits, l’absence d’innovation, un service après vente jugé inefficace. Pour cette évaluation, quatre critères ont été retenus: l’attractivité de l’investissement, le tourisme, la perception des produits et services et, enfin, les ressources humaines. A l’inverse, l’artisanat marocain a la cote. En effet, 76% des personnes interrogées ont une image positive de ces produits et estiment qu’ils sont de bonne qualité.

Pour améliorer l’attractivité des marques et mettre en place des stratégies cohérentes afin d’en faire des «locomotives» à l’international, les professionnels du marketing ne manquent pas de pistes. Pour eux, il faut agir sur toute la chaîne de valeur, à commencer par la production car les industriels n’ont pas encore pris conscience de l’importance de développer des produits de qualité puisqu'ils misent avant tout sur la rentabilité. Ils ne vont pas s’intéresser à cibler un marché de niche qui peut échouer et vont privilégier un marché de masse.

Néanmoins, certaines marques ont su se démarquer en déployant une stratégie marketing efficace pour doper leur chiffre d’affaires. Dalaa en est l’exemple type car c’est une marque qui a réussi à cibler toutes les catégories du marché en diversifiant sa palette d’offres. Diversifier les gammes pour toucher les différentes cibles s’avère donc payant. Une autre manière de promouvoir le «Made in Morocco».

Par Sanae El Asrawi
Le 09/12/2016 à 02h27