Le Maroc champion de la performance climatique

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Revue de presseKiosque360. Une nouvelle consécration pour le royaume en matière d'engagement environnemental. Il est le deuxième pays le mieux classés selon l'Indice de performance climatique.

Le 06/01/2019 à 22h02

Le Maroc continue de gagner des bons points en matière d'engagement environnemental. C'est ce que nous apprend Les Inspirations Eco dans sa livraison du 7 janvier. Selon l'Indice de performance climatique (IPC) de 2019, le Maroc obtient une brillante deuxième place avec mention «Très bien» sur les 56 pays évalués. Le royaume a gagné une place pour devenir le deuxième pays le plus performant de l'IPC cette année, juste derrière la Suède.

Les performances du Maroc sont tirées par son engagement dans les énergies renouvelales. Le pays a considérablement augmenté la part des énergies renouvelables au cours des cinq dernières années, en développant de nouvelles capacités. Avec la connexion de la plus grande solaire au monde et de plusieurs nouveaux parcs éoliens au réseau électrique, le pays est en voie d'atteindre son objectif de 42% de capacités d'énergies renouvelables installées en 2020 et de 52% en 2030.

Le Maroc obtient les mérites de l'IPC 2019 grâce aussi à son faible niveau d'émissions de gaz à effet de serre. Les contributions définies au niveau national pour réduire ces émissions sont décrites comme «ambitieuses» et permettent au Maroc d'obtenir une note «bien» dans la catégorie «émissions GES». Le Maroc a également gardé sa note «bien» dans la catégorie «politiques publiques climatiques». Seul bémol, le retard dans la mise en œuvre de politiques nationales en matière de développement durable.

En comparaison avec ses voisins arabes et africains, le Maroc a une longueur d'avance en matière de lutte contre les changements climatiques et d'engagements de réduction de GES. Le premier pays arabe dans ce classement après le Maroc est l'Egypte qui obtient le 24ème rang, suivi de l'Algérie au 47ème rang. Les pays du Golfe sont très mal classés du fait de leur dépendance aux énergies fossiles.

Par Fayçal Ismaili
Le 06/01/2019 à 22h02