Le secteur automobile roule des mécaniques

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Revue de presseKiosque360. Devenu premier secteur exportateur depuis deux ans, l’automobile met le turbo pour améliorer son taux d’intégration locale. Un nouveau contrat de performance vient ainsi d’être signé avec les professionnels.

Le 25/02/2016 à 00h48

Le Maroc vise 100 milliards de dirhams d’exportations dans le secteur automobile à l'horizon 2020. C’est ce que nous annonce L’Economiste dans son édition du 25 février où il consacre un papier au contrat de performance pour la mise en place d’un écosystème «moteurs».

Le quotidien rappelle que, durant les deux dernières années, le secteur automobile a volé la vedette aux phosphates en se positionnant à la tête des secteurs exportateurs, avec quelque 50 milliards de dirhams. Aujourd’hui, le Maroc franchit un nouveau pas et affiche des ambitions encore plus grandes.

Mais, au-delà du volume des exportations, c’est la part de la valeur ajoutée locale qui permet de booster la croissance. D’où l’importance du nouvel écosystème «moteur» qui permettra de renforcer la production de pièces locales au profit de constructeurs installés au Maroc, comme Renault et PSA. Ce contrat de performance permettra d’atteindre un taux d’intégration industrielle de 80%, soit une augmentation de 25 points via le développement de sourcing local.

Cet écosystème comprend plusieurs métiers, dont la fonderie fonte et aluminium, l’injection d’aluminium sous pression et l’usinage moteur. Les objectifs fixés portent sur la création de 10.000 nouveaux emplois directs et la réalisation d’un chiffre d’affaires additionnel de 6,5 milliards de dirhams. Les professionnels vont bénéficier d’un soutien financier, via le Fonds de développement industriel, qui peut atteindre 30% du montant des investissements. A cela s’ajoutent les facilitations d’accès au foncier.

Par Fayçal Ismaili
Le 25/02/2016 à 00h48