Le secteur de la valorisation des déchets va-t-il enfin prendre son envol?

Plusieurs agents triant des déchets ménagers sur un tapis convoyeur.

Plusieurs agents triant des déchets ménagers sur un tapis convoyeur. . DR

Revue de presseKiosque360. La filière de la valorisation des déchets est désormais sur de bons rails. Le secteur montre un potentiel indéniable en termes de créations d’emplois. La CGEM entend créer des écosystèmes dédiés.

Le 11/03/2019 à 23h07

Le Maroc est décidé à faire de la valorisation des déchets une filière à forte valeur ajoutée, nous apprend Les Inspirations Eco dans sa livraison du jour. Le journal revient, en effet, sur une récente étude menée par les autorités en collaboration avec la GIZ, et dont les conclusions ont été dévoilées lundi à Rabat. Ce document indique que le Maroc produit 26,8 millions de tonnes de déchets par an et pourrait facilement atteindre les 39 millions de tonnes en 2030, avec une évolution de 45%. On apprend aussi que les déchets ménagers et assimilés représentent 5,9 millions de tonnes en milieu urbain et 1,5 million de tonnes en milieu rural. De leur côté, les déchets industriels totalisent 5,4 millions de tonnes.

L’évaluation du potentiel de cette filière montre qu’il y a une réelle opportunité de business qui peut se mettre en place. Selon les professionnels, les opportunités en termes de création d’emplois sont énormes. Mohamed Chaïbi, président de la Covad (Coalition pour la valorisation des déchets), cité par le journal, a mis l’accent sur le mémorandum adressé au gouvernement. La CGEM s’y engage à créer des écosystèmes de valorisation des déchets pouvant générer jusqu’à 25.000 emplois pour un investissement de 1,6 milliard de dirhams. Pour Les Inspirations Eco, cet engagement montre la prise de conscience du secteur privé de l’opportunité économique de cette filière.De son côté, le ministre Aziz Rebbah a souligné l’importance de l’implication des régions et des villes dans cette nouvelle dynamique économique et environnementale.

Selon le journal, cette étude représente une véritable cartographie qui vient donner de la visibilité tant aux autorités gouvernementales que locales (collectivités territoriales). Pour la GIZ, la gestion des déchets constitue une urgence pour un pays comme le Maroc, qui est engagé dans la protection et la sauvegarde de l’environnement.

Par Ismail Benbaba
Le 11/03/2019 à 23h07