Les agences de développement vouées à disparaître

Dr

Revue de presseKiosque360. Les agences de développement sont condamnées à disparaître et disposent de 3 ans pour liquider leurs projets en cours. En effet, un échéancier de dissolution a été arrêté.

Le 27/11/2017 à 23h59

Fin de parcours pour les agences de développement. L’Economiste, dans son édition du mardi 28 novembre, annonce que les trois agences Nord, Sud et de l’Oriental, s'apprêtent à fermer. Il faut dire que leur avenir est incertain depuis un certain temps, plus précisément depuis la mise en œuvre de la régionalisation avancée, puisque «la nouvelle architecture institutionnelle prévoit la création d’une agence d’exécution pour chaque région».

En attendant de mettre la clé sous la porte, elles devront «liquider les projets en cours» durant les trois prochaines années, le tout devant être finalisé d’ici 2021. Le suivi du processus de liquidation sera conjointement effectué par l’Intérieur et les Finances, sachant qu’un projet de loi et des textes réglementaires encadrent les modalités de dissolution de ces établissements. Le journal affirme, à ce propos, que les agences disposeront «des moyens pour faire appel à l’assistance technique des bureaux d’études spécialisés afin d’accélérer l’exécution des projets en cours». D’ailleurs, précise le quotidien, le budget prévu pour cette opération s'élève à 800 millions de dirhams pour l'année 2018.

Le personnel sera forcement redéployé. «Certaines personnes détachées des ministères vont réintégrer leurs départements d’origine, d’autres vont rejoindre les agences d’exécution».

Cette dissolution des agences intervient dans un contexte où leur bilan laisse à désirer. Aujourd’hui, l’apport économique de ces agences, qui devaient s’occuper de la convergence et décliner les programmes sectoriels en projets intégrés territorialement, est nul au niveau de leurs régions. 

Par Rachid Al Arbi
Le 27/11/2017 à 23h59