Les défis d’Ali Harraj à Wafa Assurance

Il aura passé moins de 8 mois à la tête de Ténor Group.

Il aura passé moins de 8 mois à la tête de Ténor Group.

Au moment où le nouveau PDG de Wafa Assurance est nommé, les résultats de la compagnie d’assurance sont rendus publics. Et au vu des réalisations, Ali Harraj a des défis importants à relever, parce qu’il hérite d’une entreprise performante et rentable, malgré un contexte concurrentiel.

Le 16/02/2015 à 17h30

En 2014, pour la première fois, le chiffre d’affaires de la compagnie franchit la barre des 6 milliards de dirhams. Atteignant 6,08 milliards de dirhams, les revenus de Wafa Assurance font un bond de 5,9% par rapport à 2013. Cette performance s’explique essentiellement par l’activité épargne qui progresse de 9,1% pour atteindre 2,26 milliards de chiffre d’affaires. C’est ce qui a permis à la branche-vie de connaitre une croissance non négligeable de 7,1% pour représenter la moitié du chiffre d’affaires.

Une compagnie très performanteC’est donc dans un contexte très favorable qu’arrive Ali Harraj à la tête de la première compagnie d’assurance du pays. Comme tout nouveau patron, les actionnaires de cette compagnie cotée à la bourse de Casablanca attendent de lui qu’il améliore la capacité bénéficiaire déjà bonne de Wafa Assurance. Car, à ce niveau également, le tableau de ses prédécesseurs est sans reproche. La Compagnie affiche 839 millions de dirhams de bénéfice net en 2014, soit 7,6% de plus que l’exercice précédent.

Le profil de l’emploiA 56 ans, cet ingénieur diplômé de l'Ecole Centrale Paris et de l'Institut européen d'administration des affaires (INSEAD) a le profil de l’emploi. Depuis juin 2014, il dirigeait le groupe Ténor qui est dans le courtage en assurance, la distribution, les technologies de l’information et la communication (TIC). Mais, il a surtout une très longue expérience dans le domaine de la finance. En effet, il a été patron de la Sofac, PDG de Maroc Leasing et c’est également lui qui été à la tête de la liquidation de la BNDE.Ali Harraj devra probablement rester sur le modèle économique de Wafa Assurance où l'Assurance-Vie occupe une place prépondérante. Car faut-il le rappeler, c'est encore cette branche qui enregistre la croissance la plus importante du résultat. Par ailleurs, il devra développer la compagnie en Afrique pour accompagner Attijariwafa bank dans les pays où elle est présente.

Par Mar Bassine Ndiaye
Le 16/02/2015 à 17h30