Les grands chantiers de la BAD au Maroc

Leila Farah Mokaddem, représentante de la BAD au Maroc.

Leila Farah Mokaddem, représentante de la BAD au Maroc. . DR

Revue de presseKiosque360. La Banque africaine de développement va mobiliser la moitié des fonds nécessaires pour la construction d’un nouveau terminal à l’aéroport Rabat–Salé. Et les ambitions de l’institution au royaume ne s’arrêtent pas là…

Le 25/04/2018 à 23h44

La Banque africaine de développement (BAD) envisage de contribuer à la modernisation de l’aéroport Rabat–Salé. C’est ce qu’annonce Leila Farah Mokaddem, représentante de la BAD au Maroc, dans une interview accordée à L’Economiste, dans son édition du 26 avril.

La responsable explique que la Banque affiche son engagement à mobiliser près de la moitié du financement nécessaire pour la réalisation de ce projet. Ce dernier porterait sur la construction d’un nouveau terminal pour l’aéroport de la capitale qui bénéficierait également de travaux de modernisation de son infrastructure et de ses équipements. «Notre ambition est de contribuer à quadrupler la capacité d’accueil pour passer à 4 millions de passagers à moyen terme», souligne Leila Farah Mokkadem.

La représentante de la BAD explique par ailleurs que dans le secteur du ferroviaire, la banque travaille sur le renforcement des infrastructures du réseau. A titre d’exemple, le projet de dédoublement de la voie entre Marrakech et Casablanca permettra aux passagers de gagner plus de 40 mn sur ce trajet et près de 1h25 sur celui de Tanger–Marrakech. S’agissant du portuaire, la BAD accompagne depuis 2015 le gouvernement dans la réalisation du complexe portuaire Nador West Med. En ce qui concerne le routier, la BAD a toujours soutenu le programme national des routes rurales à travers la réalisation d’un linéaire de plus de 15.000 km, ce qui a permis le désenclavement de près de 80% du monde rural.

Leila Farah Mokkadem rappelle enfin que l’institution qu’elle représente a adopté, en mars 2017, une stratégie d’intervention pour le Maroc sur la période 2017–2021. A travers cette vision, la BAD souhaite favoriser une approche de développement multisectorielle et intégrée avec comme résultat, une économie plus compétitive assurant une croissance encore plus soutenue et durable.

Par Fayçal Ismaili
Le 25/04/2018 à 23h44