Les poids lourds s’acquitteront de la vignette à partir de 2017

Des camions de transport de marchandises. (Photo d'illustration)

Des camions de transport de marchandises. (Photo d'illustration) . DR

Revue de presseKiosque360. La vignette remplacera désormais la taxe à l’essieu appliquée aux camions et autocars. L’objectif est d’harmoniser les textes relatifs à la taxation des véhicules.

Le 06/12/2016 à 01h45

Les conducteurs de camions et autocars devront respecter de nouvelles dispositions à partir de janvier 2017. Plus précisément, ils devront s’acquitter de la vignette au lieu de la taxe à l’essieu appliquée jadis aux poids lourds, rapporte le quotidien L’Économiste dans son édition de ce mardi 6 décembre.

D’après le journal, ce changement a pour objectif d’harmoniser les textes relatifs à la taxation des véhicules. Aussi, ce ne sont pas seulement les autocars et les camions qui auront à s’acquitter de la vignette, mais également les ensembles de véhicules, les véhicules articulés composés d’un tracteur et d’une remorque, ainsi que les engins spéciaux utilisés dans le BTP.

L’Économiste rapporte également que le barème de la vignette sera différent de celui de la taxe à l’essieu, notamment pour les poids lourds dépassant les neuf tonnes. Le réaménagement du barème n’est pas le seul changement que devraient connaître les conducteurs de poids lourds. Contrairement à la taxe à l’essieu qui était payée en deux versements semestriels, la vignette, elle, sera acquittée en une seule fois. Cité par le journal, Abderrahim Chennaoui, directeur de la Fédération nationale de transport dans les ports de la CGEM, affirme que «le changement de la perception de la vignette pour les poids lourds et les autocars sera pénalisant pour le ministère de l’Équipement qui était chargé de collecter la taxe à l’essieu et qui en prélevait un pourcentage pour l’entretien des routes. À partir de l’année prochaine, les recettes de la vignette seront perçues directement par l’administration fiscale, qui devrait ensuite reverser une part au ministère de tutelle».

Par Mouna Qacimi
Le 06/12/2016 à 01h45