L’indemnité pour perte d’emploi a du mal à s'imposer

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Revue de presseKiosque360. Plus de deux ans après son application, l’indemnité pour perte d’emploi nécessite de nouveaux ajustements. Les demandes sont en dessous des prévisions et les dossiers rejetés sont très nombreux.

Le 27/03/2017 à 01h20

Entrée en vigueur le 1er décembre 2014, l’Indemnité pour perte d’emploi (IPE) a toujours du mal à décoller. C’est le constat que fait Aujourd’hui Le Maroc, dans sa livraison du 27 mars. Le quotidien explique que malgré une évolution remarquable avec un taux de 16,8% en 2016 par rapport à 2015, les demandes sont encore en dessous des prévisions de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS). Celle-ci a ainsi reçu 24.600 demandes en 2016, contre 21.031 en 2015.

La Caisse souligne également que 12.000 dossiers ont été rejetés. Parmi eux, 3000 dossiers incomplets en 2016. Autres raisons qui donnent lieu à des rejets de dossiers IPE: des déclarations inférieures au minimum requis.

Pour prétendre à l’IPE, le salarié doit justifier de 780 jours de travail effectif déclarés durant les 36 derniers mois précédant la date de perte d’emploi. Il doit également remplir la condition de 260 jours de travail déclarés pendant les 12 mois précédant la perte du poste de travail.

Rappelons que, conformément aux dispositions législatives et réglementaires afférentes à l’IPE, la cotisation est calculée par application du taux de 0,57% au salaire déclaré dans la limite du plafond en vigueur.

L’allocation est financée par l’employé (0,19% du salaire plafonné à 6000 dirhams) et par l’employeur (0,38%). Pour sa part, l’Etat participera au financement grâce à un fonds d’amorçage de 500 millions de dirhams étalé sur 3 ans. Le bénéficiaire de l’indemnité pour perte d’emploi conserve certaines prestations, notamment l’allocation familiale et l’assurance maladie.

Par Fayçal Ismaili
Le 27/03/2017 à 01h20