L’Unité technique de l’Accord d’Agadir voit grand

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Revue de presseKiosque360. L’Unité technique de l’Accord d’Agadir et l’Union arabe des responsables des douanes se rapprochent davantage. L’un des objectifs de ce rapprochement est de lever tous les obstacles bloquant la complémentarité économique arabe.

Le 11/03/2019 à 23h46

L’Unité technique de l’Accord d’Agadir et l’Union arabe des responsables des douanes se rapprochent. En effet, les deux parties ont récemment signé un mémorandum d’entente dont l’objectif est de mettre un accent particulier sur l’échange d’expérience dans les domaines d’intérêt commun, et ce dans le but de tirer pleinement profit des avantages de l’Accord d’Agadir, rapporte Les Inspirations Eco dans sa publication de ce mardi 12 mars. Dans les détails, le mémorandum signé prévoit que l’Union arabe des responsables des douanes œuvre pour la promotion de l’accord au sein de la communauté des hommes d’affaires à travers les sessions de formation, les conférences et les ateliers qu’elle organise, la formation des cadres en matière de sécurité et d’application de la loi douanière, ainsi que la réalisation d'études et de recherches y afférentes.

L’accord met également, selon le journal, l’accent sur la nécessité de procéder au transfert des expertises techniques aux pays membres et autres intervenants économiques dans les domaines d’intérêt commun, l’échange des informations, études, rapports et recherches réalisées par les deux parties, la facilitation du commerce et l’adoption d’un programme annuel des activités conjointes.

Les Inspirations Eco précise qu’il s’agit d’une étape importante vers l’ouverture de nouveaux canaux de coopération avec l’Union et la mise en place d’un plan d’action en matière douanière au profit des Etats membres de l’Accord d’Agadir (zone de libre-échange comprenant le Maroc, la Tunisie, la Jordanie, l’Egypte et, prochainement, la Palestine et le Liban).

Autre avantage de ce rapprochement: l’Union arabe des responsables des douanes va œuvrer à alléger la facture élevée du transport terrestre inter-arabe, à soutenir les douanes arabes, et à établir des liens de coopération avec les instances arabes qui s’activent dans le même domaine d’activité que l’Union. Il est aussi question de favoriser la libéralisation du commerce inter-arabe et d’éliminer les obstacles bloquant la complémentarité économique arabe.

Par Ismail Benbaba
Le 11/03/2019 à 23h46