Matériaux de construction: un écosystème de 10 milliards de DH

Revue de presseKiosque360. Les industries des matériaux de construction viennent à leur tour d’être dotées de leur écosystème. Une bouffée d’oxygène pour la filière, puisque ce contrat-performance devrait générer un chiffre d’affaires de plus de 10 milliards de DH.

Le 24/03/2016 à 01h12

Un écosystème pour sauver les industries de matériaux de construction! Dans son édition du jour, L’Economiste analyse la portée du contrat-performance qui vient d’être signé entre les représentants de 5 filières (le préfabriqué, la céramique, le marbre, l’acier et le ciment) et les ministères de l’Industrie et des Finances. L’objectif est d’«améliorer la compétitivité à l’export et de faire face à l’import ou encore réduire la fracture énergétique des acteurs». Il est aussi question de «combler la faible valorisation de certaines activités, l’inadéquation de la formation aux besoins et le manque d’innovation et de valeur ajoutée dans les produits de construction».

Le journal révèle que ce contrat-performance devrait drainer plus de 10 milliards de DH de chiffre d’affaires additionnels aux 37 milliards de DH que le secteur réalise actuellement. Et d'ajouter que «la tutelle table également sur 2,9 milliards de DH de valeur ajoutée industrielle supplémentaire à l’horizon 2020», sans compter les 14 milliards de DH de valeur ajoutée qu’enregistrent l’ensemble des filières. «A terme, les 5 filières devraient réaliser plus de 4,8 milliards de DH d’impact positif sur la balance commerciale, dont 3,5 milliards liés à l’export et 1,3 milliard à travers la substitution de l’import». Cet écosystème permettra la création de 28.000 emplois industriels additionnels, dont 16.000 postes directs.

Outre un investissement de près de 2,75 milliards de DH dans le secteur, l’Etat mettra à disposition 210 hectares de foncier locatif et mettra en place un plan de formation couvrant les besoins des écosystèmes. Il faut ajouter à cela «la mise en place d’une démarche gouvernementale conjointe pour la gestion des carrières de marbre, un soutien proactif des investisseurs dans la valorisation des déchets ménagers, ou encore un soutien à la structuration de la filière de démantèlement des navires».

De leur côté, les opérateurs doivent «amorcer une amélioration qualitative de la production, rationaliser les coûts, tout en amorçant une diversification des produits finis».

Par Rachid Al Arbi
Le 24/03/2016 à 01h12