ONEE: dernière étape pour l’intégration industrielle de l’éolien

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Revue de presseKiosque360. Un décret autorise l’ONEE à prendre des participations dans le capital de cinq sociétés devant réaliser la deuxième phase du programme intégré de l’éolien. Voici ce qu’il en ressort.

Le 01/04/2018 à 23h37

C’est une nouvelle étape majeure qui s’apprête à être franchie dans le cadre du développement de l’énergie éolienne au Maroc. L’Office national de l’eau et de l’électricité (ONEE) vient d’être autorisé, par décret, à prendre des participations dans cinq sociétés créées dans le cadre de la deuxième phase du programme intégré de l’éolien.

Les Inspirations éco revient, dans son numéro du lundi 2 avril, sur ce changement majeur, tout en rappelant que cette deuxième phase porte sur une capacité de 850 Mégawatts, contre 150 pour la première phase. Selon les termes du décret, l’ONEE détiendra donc 30% du capital de trois des cinq sociétés listées dans le cadre de ce projet, à savoir celles qui s’occuperont des parcs éoliens de Midelt, Jbel Lahdid et Tanger II. Pour ce qui est des sociétés opérant dans les sites de Boujdour et Tiskrad, indique le journal, l’ONEE pourra prétendre à une part de 10% du capital.

La publication précise, en outre, que la gestion de ces parcs devrait être encadrée par des contrats de partenariats publics-privés, avec des conventions de fourniture et d’achat d’électricité conclues entre l’ONEE et les opérateurs privés sélectionnés via un processus d’appels d’offres internationaux.

«En plus de la supervision et la coordination, l’Office se concertera avec les parties signataires de la convention et les ministères pour faire évoluer le pilotage du programme, y compris le volet relatif à l’intégration industrielle», précise le journal en évoquant le nouveau décret. Et d'ajouter que, en plus de l’ONEE, il est prévu que le Fonds Hassan II soit également associé aux cinq sociétés en question, avec des participations comprises entre 5% et 30% de leur capital. Le budget d’investissement global est, pour sa part, évalué à 11 milliards de dirhams.

Par Fayza Senhaji
Le 01/04/2018 à 23h37