Pénurie de cash. Retraits GAB: la Banque Populaire franchit le seuil de 2 milliards de dirhams

Les GAB de la banque au cheval ont atteint un nouveau pic en cette période de l'Aïd. En effet, entre le vendredi 17 et le mardi 21 août (5 jours), la Banque Populaire a enregistré un total de 1.933.255 retraits opérés sur son réseau GAB au Maroc. Un volume qui correspond à une valeur record de 2,15 milliards de dirhams, soit une moyenne quotidienne de 430,7 millions de dirhams, en hausse de 77% par rapport à une période normale (243 millions de dirhams).

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En prévision de cette affluence sans précédent, le management du Groupe Banque Populaire affirme avoir mis en place un dispositif exceptionnel pour servir les clients et usagers de son réseau GAB. Un dispositif qui a vu la mobilisation de plus de 1.000 collaborateurs, sachant que le réseau monétique de la Banque Populaire est doté de 1.860 guichets répartis sur tout le Maroc.

Le Maroc connaît depuis quelques jours une forte pénurie de cash, la première du genre, qui touche l’ensemble du secteur bancaire. Trouver de l’argent liquide dans un GAB relève du parcours du combattant. Aucune banque n’a été épargnée par ce phénomène qui continue d’ailleurs de susciter la grogne des épargnants. La majorité écrasante des guichets sont à sec et les clients doivent attendre la réouverture des banques, vendredi matin, pour pouvoir retirer à nouveau leur argent.

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Les premiers symptômes de cette crise ont été observés d’abord durant la semaine du 13 au 17 août, avec un premier pic atteint suite au règlement à l’avance des salaires des fonctionnaires, suivi du versement par anticipation des pensions des caisses de retraites à l’occasion de l’Aïd. La situation s’est sensiblement aggravée à partir de vendredi, en lien avec le calendrier chargé des congés des banques en raison des fêtes nationale et religieuse (les agences sont fermées du samedi 18 au jeudi 23 août). Les clients, par peur de tomber en panne de cash, se sont précipités aux GAB pour retirer des montants qui dépassent leurs besoins habituels, ce qui a fini par vider les caisses des GAB pourtant remplies à leur capacité physique maximale.