Plan Maroc Vert: un financement international de 23 milliards de DH

Aziz Akhannouch.

Aziz Akhannouch. . DR

Revue de presseKiosques360. Lancé en 2008, le Plan Maroc Vert a attiré, à fin 2015, un total de 23 milliards de dirhams de la part des bailleurs de fonds internationaux. Un beau succès qui n'empêche pas quelques ratés.

Le 22/11/2015 à 23h54

La stratégie nationale Plan Maroc Vert (PMV) lancée en 2008 semble avoir les faveurs des bailleurs de fonds internationaux. En effet, entre 2008 et octobre 2015, le département dirigé par Aziz Akhannouch a reçu un financement de près de 23 milliards de dirhams de la part des bailleurs de fonds internationaux. C’est ce que rapporte le quotidien “Les Inspirations Eco” dans son édition de ce lundi 23 novembre.

D’après le journal, sur les 23 milliards de dirhams levés par le ministère de l’Agriculture en faveur du PMV, 11,5 milliards ont été obtenus sous forme de prêts, tandis que les 11,3 milliards restants étaient des dons.

Deux types de bailleurs de fonds ont accordé leur soutien à cette stratégie nationale de grande envergure. Il s’agit d’abord d’institutions multilatérales telles que la Banque mondiale, la BAD, la BEI, la BID, le FADES ou encore le FIDA. S’y ajoutent les organismes de financements bilatéraux à l’instar de l’AFD, la KFW et le Fonds du Qatar. Ces données viennent d’être présentées par la direction de la stratégie auprès du ministère de l’Agriculture.

Il n'en reste pas moins que si le département d’Aziz Akhannouch préfère mettre en avant «les réalisations» de ce secteur, plusieurs lacunes sont apparues autour de cette stratégie. Ainsi et alors que le bilan de la campagne agricole est encourageant cette année, ce secteur n’a jamais perdu autant d’emplois.

Au-delà de l’«engouement» affiché par les bailleurs de fonds, le département a aussi plusieurs autres défis à relever. Ainsi, tous les projets n’avancent pas au rythme attendu. 8,6% seulement des budgets alloués (2 milliards de dirhams) respecteront le calendrier initial.

Cité par “Les Inspirations Eco”, Soufiane Larguet, directeur de la stratégie et des statistiques au ministère de l’Agriculture et de la Pêche maritime, affirme qu’«en termes de réalisations, nous sommes en avance, mais au niveau du décaissement, nous avons quelques retards dus à des raisons administratives».

Par Mouna Qacimi
Le 22/11/2015 à 23h54