Plus que 2 mois pour bénéficier de l’appui à l’export

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Revue de presseKiosque360. Les opérateurs qui désirent constituer un consortium à l’export ont jusqu’au 31 mars pour déposer leur candidature. La procédure a été simplifiée au maximum.

Le 27/01/2017 à 00h48

L’Etat veut poursuivre le programme d’appui à la constitution des consortiums à l’export. Dans son édition du jour, L’Economiste annonce que les entreprises et/ou coopératives intéressées disposent encore de deux mois, jusqu’au 31 mars, pour adresser leur candidature au ministère en charge du Commerce extérieur.

«Le formulaire d’adhésion, le dossier de candidature technique ainsi que tous les renseignements pratiques sont disponibles sur le portail du département ministériel», indique le quotidien. L’objectif est donc d’accompagner les opérateurs organisés en consortiums pour se développer à l’international. Avec ce dispositif, ils pourront «définir une stratégie commune, un plan d’action pour la promotion et la commercialisation, le développement des compétences et l’amélioration de la performance opérationnelle…».

Pour cette année, l’ambition est de constituer une dizaine de consortiums composés d’entreprises et/ou de coopératives orientées vers l'export ou disposant d’un potentiel pour l’être, tous secteurs d’activité confondus.

Ces consortiums bénéficieront, pour chacun, d’un appui financier plafonné à 1,5 million de DH sur 24 mois, pour couvrir les frais de création du groupement et le plan d’action pour le développement à l’international. Mais ce financement ne représente pas plus de 65% du total et le consortium aura à supporter le reste.

Toute entreprise ou coopérative de droit marocain, en situation régulière vis-à-vis de la CNSS et du fisc et dont le chiffre d’affaires annuel est inférieur ou égal à 175 millions de DH HT, est éligible à ce mécanisme.

Le journal rapporte par ailleurs que le dispositif, dans sa nouvelle version, comporte plusieurs améliorations, à commencer par la simplification de la procédure d’accompagnement. Il suffira, désormais, de présenter une stratégie de développement à l’international pour bénéficier du soutien public. Autre amélioration, la réduction du nombre minimum d’entités par consortium qui est passé de cinq à trois, histoire de faciliter la constitution des groupements.

L’organisation en consortiums permet aux entreprises exportatrices ou ayant un potentiel pour le devenir de mutualiser leurs moyens pour conquérir de nouveaux marchés à l’extérieur. Il n’existe pour l’heure aucun régime juridique dédié à cette forme d’organisation qui opte pour le statut de société ou de groupement d’intérêt économique (GIE).

Par Rachid Al Arbi
Le 27/01/2017 à 00h48