Rachat IAM : Etisalat doit trouver un partenaire marocain

Jean-René Fourtou, président du conseil de surveillance de Vivendi, et Abdeslam Ahizoune, président du directoire de Maroc Telecom

Jean-René Fourtou, président du conseil de surveillance de Vivendi, et Abdeslam Ahizoune, président du directoire de Maroc Telecom . DR

Etisalat doit trouver un partenaire marocain pour conclure le rachat des parts de Vivendi dans le capital de Maroc Telecom.

Le 09/07/2013 à 19h34, mis à jour le 09/07/2013 à 20h08

La cession des parts de Vivendi dans Maroc Telecom sera encore retardée. A en croire l'agence Reuters, l’Etat marocain -qui détient 30% des parts de IAM- a demandé à ce que l'opérateur émirati Etisalat s’associe à un partenaire local pour boucler le rachat de la participation de 53% de Vivendi dans Maroc Telecom.

Selon toujours Reuters, cette nouvelle clause devrait fort probablement retarder l’opération sans pour autant la faire capoter. Etisalat conservera une participation majoritaire dans le capital de l’opérateur historique et consolidera l'entreprise dans ses comptes.

Servir les intérêts économiques du pays

De fait, rien ne s’oppose au fait que le nouvel actionnaire ne s’associe à un compte marocain minoritaire. Ce dernier devra par contre racheter les 17% de l’opérateur coté en bourse, indique Reuters, "ou une partie de la participation de 30% de l'Etat marocain".

Selon les sources de Reuters, à travers cette demande, "le Maroc veut pouvoir s'appuyer sur un autre associé marocain solide qui puisse, en définitive, devenir la voix du Maroc au sein du conseil d'administration de la société". L’idée étant que le nouveau tour de table continue à servir les intérêts économiques du pays notamment en matière d’infrastructures. Mais qui pourrait-être le nouvel entrant ? La Caisse de dépôt et de gestion (CDG) serait le candidat idéal.

Par Le360
Le 09/07/2013 à 19h34, mis à jour le 09/07/2013 à 20h08