Résidences Dar Saada: Une croissance maintenue

Résidences Dar Saada

Résidences Dar Saada

Avec un chiffre d’affaires en hausse de 62% et une capacité bénéficiaire en croissance de 33%, les résidences Dar Saada maintiennent le cap. A ce stade de son développement, la société présente un niveau d’endettement acceptable.

Le 30/03/2015 à 15h12

Visiblement, les promoteurs immobiliers n’ont pas tous la même préoccupation. Au moment où les grosses sociétés immobilières pensent à l’assainissement de leur bilan, les moins grandes poursuivent leur croissance. Les résidences Dar Saada viennent de publier des réalisations en très forte progression, tant au niveau commercial qu’en ce qui concerne la rentabilité.Le chiffre d’affaires qui n’était que de 1,1 milliard de dirhams en 2013 atteint 1,8 milliard de dirhams, en croissance de 62%. Le groupe immobilier est en phase avec les prévisions qu'il avait annoncées au moment de son introduction en Bourse.Il est dans une phase de croissance accélérée, puisque le chiffre d’affaires du deuxième semestre est deux fois plus important que celui du premier, selon le communiqué diffusé par la société.

Un faible niveau d’endettementQuoi qu’il en soit, avec de telles performances commerciales, la rentabilité est au rendez-vous. RDS dégage un résultat d’exploitation de 490 MDH en 2014, contre 371 MDH en 2013, en progression de 32%, d’une année à l’autre. De même, le résultat net consolidé est de 406 MDH, contre 306 l’exercice précédent, soit une croissance de 33%.Il faut dire que RDS fait partie des rares promoteurs qui peuvent se concentrer sereinement sur leur croissance, au vu de son niveau d’endettement et de son besoin en fonds de roulement. En tenant compte de son excédent de trésorerie, le taux d’endettement n’est plus que de 33% à fin 2014, contre 53% à fin 2013. Autre élément important, c’est la faiblesse du crédit client dont le délai ne représente que 3,5 mois de chiffre d’affaires. Cela montre que la société se concentre davantage sur la vente de produits finis que sur celle de produits en l’état futur d’achèvement (VEFA). 

Par Mar Bassine Ndiaye
Le 30/03/2015 à 15h12