Stationnement à Casablanca: la fin du calvaire?

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Revue de presseKiosque360. Une feuille de route sur cinq ans a été fixée par le Conseil de la ville pour renforcer l’offre de stationnement de quelque 30.000 places gérées par horodateurs. Un nouveau système de zonage par arrondissement est également prévu.

Le 21/02/2017 à 01h35

Le Conseil de la ville de Casablanca vient d’entériner le nouveau schéma directeur du stationnement, nous annonce L’Economiste dans son édition du 21 février. Ce docuement est censé planifier et tracer la politique de stationnement pour les années à venir et définir les prochains emplacements des parkings en ouvrage ou gérés par horodateurs.

Aujourd’hui, la saturation de la capacité à Casablanca, qui est en moyenne à hauteur de 85%, peut même atteindre le seuil de 125% au centre ville. Ce qui a pour conséquence d’allonger excessivement le temps de recherche d’une place libre qui était, déjà en 2007, en moyenne de 8 minutes. Ce plan vise également la création de 6000 places en ouvrages en plus des 15 parkings relais prévus dans les projets de tramway. Ce schéma directeur sera mis en œuvre sur cinq ans, durant la période de réalisation des lignes de transport (tram/BHNS).

Dans le détail, ce plan instaure plus de 30.000 places de parking supplémentaires qui devront être gérées par horodateurs (en plus des 15.000 actuelles). Des milliers de places sont également prévues en ouvrages (souterrain, en surface ou aérien). C’est le cas notamment du Maârif, Sidi Maârouf, Derb Omar et Médina (500 places pour chacun des quartiers). Sans compter un millier de places complémentaires en surface (parkings fermés) et près de 3000 autres sous forme de parkings relais à proximité des principales stations du tram.

La mise en œuvre sera confiée à la SDL, à Casadev pour le volet stationnement en surface et à Casa Transport pour la réalisation de parkings en ouvrage. Ces derniers peuvent être réalisés directement ou par le recours à des partenariats public-privé. Cette offre supplémentaire en places de parking sera accompagnée d’un système de zonage par arrondissement. En clair, il s’agit d’appliquer une réglementation basée sur trois zones. La première (rouge) est rotative, favorisant les usages de courte durée à proximité des commerce. La zone bleue, quant à elle, correspond à une moyenne de 3 à 4 heures de stationnement et est dédiée aux visiteurs et résidents. Quand à la zone verte, enfin, elle est consacrée aux longues durées.

Par Fayçal Ismaili
Le 21/02/2017 à 01h35