Tourisme: reconfiguration de la CNT dans un contexte de crise

Lahcen Zelmat et Fouzi Zemrani, vice-présidents, Abdellatif Kabbaj, président et Tarik Dbilij, vice-président de la Confédération nationale du tourisme.

Lahcen Zelmat et Fouzi Zemrani, vice-présidents, Abdellatif Kabbaj, président et Tarik Dbilij, vice-président de la Confédération nationale du tourisme. . DR

Revue de presseKiosque360. A quelques jours de l’élection d’un nouveau binôme à la tête de la Confédération nationale du tourisme, la crise qui la secoue depuis plusieurs mois est encore loin d’être totalement dissipée.

Le 03/06/2018 à 21h19

Bien que l’élection d’un nouveau binôme à la tête de la Confédération nationale du tourisme soit annoncée pour le 19 juin courant, la crise au sein de la représentation professionnelle est loin d’être totalement éradiquée, rapporte L’Economiste qui revient, dans son édition du lundi 4 juin, sur les derniers rebondissements de la crise intestine qui secoue la Confédération.

Selon le journal, certaines résolutions prises lors du dernier conseil d’administration de la CNT, tenu le 30 mai dernier, ont contribué à remettre de l’huile sur le feu, notamment à cause de cette nouvelle configuration qui prévoit la représentation d'à peine quatre corps de métier au sein de la CNT. Il s’agit en l'occurrence de l’hôtellerie, des agents de voyages, des restaurateurs et des guides touristiques, pour lesquels une fédération sectorielle devrait bientôt être créée. En d’autres termes, la nouvelle configuration exclue l’Association nationale des investisseurs touristiques (ANIT) présidée par Jalil Benabbbés Taarji, la fédération nationale des transporteurs touristiques, ou encore la fédération des loueurs de voitures sans chauffeur. «Ces derniers n’ont qu’à s’adresser à leurs ministères de tutelle que sont l’Habitat et le Transport» déclare Abdellatif Kabbaj, président sortant de la CNT cité par le quotidien. Celui-ci déclare d'ailleurs avoir récupéré, lorsqu'il a été nommé président, une CNT souffrant de beaucoup de problèmes, et se vante d’avoir au moins pu arrondir les angles en trois ans de mandat.

Citant un autre professionnel influent du secteur du tourisme en la personne de Faouzi Zemrani, vice-président de la CNT, L’Economiste rappelle également que l’ANIT a été à l’origine de l’idée de réintégrer la CNT au sein de la CGEM, un sujet qui a fait polémique, ces derniers mois, parmi les membres de la profession, avant que cette option ne soit définitivement écartée.

A noter que, pour l’heure, seul le binôme Abdellatif Kabbaj et Hamid Bentahar s’est clairement positionné en perspective des élections du 19 juin. Mais il n’est pas exclu que d’autres se manifestent dans les jours à venir.

Par Fayza Senhaji
Le 03/06/2018 à 21h19