Tourisme, tous les indicateurs sont bien orientés

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Revue de presseKiosque360. Les arrivées de touristes, les nuitées et le trafic dans les aéroports affichent des croissances à deux chiffres depuis janvier. Une embellie qui augure une bonne année touristique.

Le 23/04/2018 à 23h32

Les évolutions des principaux indicateurs du secteur touristique durant le premier trimestre 2018, comparativement à la même période de l’année dernière, sont satisfaisantes. En effet, selon L’Economiste dans son édition du mardi 24 avril courant, citant des sources du ministère du Tourisme, du transport aérien, de l’artisanat et de l’économie sociale, tous les voyants sont au vert.

D’abord, au niveau des arrivées, «l’activité maintient son trend haussier enregistré depuis plus d’une année. Les arrivées aux postes frontières ont atteint 1,5 million dont 869.524 de MRE, soit une progression de 24% au cours du premier trimestre de l’année, comparativement à la même période de 2017».

Selon L’Economiste, cette forte progression est le fait des principaux marchés émetteurs traditionnels qui ont enregistré de bonnes performances. C’est le cas de l’Allemagne (39%), de l’Espagne (26%), de la France (24%) et du Royaume-Uni (15%).

Du côté des nuitées également, la croissance é été forte avec une hausse de la fréquentation dans les établissements d’hébergement de 20% par rapport au trois premiers mois de l’année dernière. Les destinations les plus fréquentées étant Marrakech, Agadir et Casablanca.

Parallèlement, les recettes de voyage ont augmenté de 20% pour atteindre 15,8 milliards de dirhams.

Par ailleurs, la hausse des arrivées de touristes a impacté positivement le trafic de passagers dans les aéroports du royaume. Ce trafic a progressé de 16% par rapport à la même période de l’année dernière.

Les hausses des arrivées de touristes s'expliquent en partie par l’impact des low-cost qui vendent bien la destination Maroc.

Il faut dire que ces performances ont été réalisées dans un environnement marqué par l’absence de plan de relance du secteur, par le retard dans la mise en place d'une nouvelle vision touristique et par l’absence d’un pilote à la tête de l’ONMT.

Par Karim Zeidane
Le 23/04/2018 à 23h32