Uber compte se développer davantage au Maroc

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Revue de presseKiosque360. Uber ne compte pas céder à la pression des chauffeurs de taxi. Bien au contraire, la start-up appelle à clarifier la réglementation pour pourvoir se développer.

Le 10/03/2017 à 01h59

Uber fait son petit bonhomme de chemin au Maroc. Dans son édition de ce vendredi 10 mars, L’Economiste révèle que le spécialiste compte, après 18 mois d’activité, 12.000 chauffeurs et 140.000 passagers inscrits. Uber a par ailleurs pu fidéliser 15.000 passagers et 500 chauffeurs actifs. Et ce n’est qu’un début puisqu’Uber Maroc veut se développer davantage, à condition de clarifier la législation. D’ailleurs, son potentiel de croissance est estimé à 10.000 chauffeurs supplémentaires, dont 3.000 à Casablanca seulement.

La filiale marocaine de la start-up américaine entend inclure les taxis, les transporteurs touristiques et même les auto-entrepreneurs. L’objectif est de faire profiter un maximum de personnes du système. Concrètement, Uber veut faire émerger un nouveau métier, qui n’est pour le moment pas encore régi par la loi. La société préconise une période de négociations avant de légiférer et d’établir un cahier des charges. Il s’agit, affirme Uber, d’«aider à résorber le chômage, notamment dans la tranche des 18-34 ans, qui constitue 60% de ses conducteurs». Des conducteurs triés sur le volet qui justifient d’un casier judiciaire vierge, d’un véhicule récent, de formations, ainsi que d’un système de rating.

Uber est rémunéré sur la base d’une commission de 25% auprès des particuliers, mais exonère les taximen pour les encourager à la rejoindre. Sauf que, pour le moment, la start-up compte à peine 280 inscrits sur l’application (dont 25% d’actifs), même si les recettes sont conséquentes. Les recettes des chauffeurs à plein temps oscillent entre 4.000 et 6.000 DH hebdomadaires, avec paiement garanti.

Par Rachid Al Arbi
Le 10/03/2017 à 01h59