Une commission pour évaluer le Fonds d’appui à la cohésion sociale

MAP

Revue de presseKiosque360. Suite au rapport très critique de la Cour des comptes au sujet du Fonds d’appui à la cohésion sociale, le gouvernement a décidé de riposter: une commission a été créée, sous la supervision du chef du gouvernement, pour répondre aux magistrats de Driss Jettou.

Le 03/12/2017 à 23h51

Brans-le-bas de combat à l’Exécutif au sujet du Fonds d’appui à la cohésion sociale, annonce Aujourd’hui le Maroc dans son édition du 4 décembre. En effet, suite aux révélations du rapport de la Cour des comptes, le gouvernement a décidé de mener sa propre enquête pour examiner les différentes failles dont souffrirait ce Fonds. Lors du dernier conseil de gouvernement, une partie des travaux a d'ailleurs été consacrée à l’examen des conclusions de la Cour des comptes.

Le porte-parole du gouvernement a ainsi fait savoir que les premières décisions avaient déjà été prises suite à cet examen. Il a été décidé de créer une commission comportant tous les secteurs, particulièrement ceux concernés par ledit document, sous la supervision du chef du gouvernement. Cette commission se réunira la semaine prochaine pour élaborer les réponses du gouvernement concernant le rapport de la Cour des comptes.

Pour rappel, le Fonds d’appui à la cohésion sociale a été créé en 2012, avec pour objectif de financer les programmes d’appui social, soit à contribuer au financement des dépenses afférentes à la mise en œuvre du Ramed et à l’aide octroyée, dans un cadre contractuel, aux personnes à besoins spécifiques. Des programmes comme «un million de cartables» ou l’aide directe au profit des veuves sont financés par ce Fonds.

Le montant total des recettes affectées au Fonds, de la date de sa création à fin 2016, s’élève à 15,257 millions de dirhams. Cependant, la Cour des comptes indique, entre autres, que les recettes du Fonds ne sont pas régulières. Elles sont passées de 2,2 milliards de dirhams en 2012 à 1,4 milliard en 2013, avant d’atteindre 4,9 milliards en 2015 pour baisser ensuite à 3,1 milliards de dirhams en 2016.

Par Fayçal Ismaili
Le 03/12/2017 à 23h51