De Niro, Scorsese, tajines, hospitalité et bonne humeur: Le Festival du film de Marrakech vu par Paris Match

Robert De Niro au FIFM

Robert De Niro au FIFM . DR

Dans un article publié le 6 décembre, le célèbre magazine français révèle en photos et en croustillantes anecdotes les coulisses de la 17e édition du festival international du film de Marrakech.

Le 08/12/2018 à 10h48

«Tous deux ont la même origine et ont grandi dans le même quartier italien de New York. A Marrakech, au festival du film, Martin Scorsese, 76 ans, et Robert De Niro, 75 ans, ont l’air de deux gamins complices.» écrit Paris Match au sujet des deux monstres sacrés du cinéma qui ont fait honneur au Maroc.

Tous deux connaissent déjà bien le Maroc. Scorcese n’en est pas à son premier voyage et est presque un habitué du festival. Quant à De Niro, celui-ci connaitrait le prince Moulay Rachid. Mais en dépit de leur renommée internationale, les stars invitées par le festival seraient tout simplement bluffées par l’accueil qui leur a été réservé.

«Décors sculptés, végétation luxuriante, mets raffinés et pâtisseries délicates, personnel pléthorique aux petits soins...» égrène le magazine… Autrement dit, la légendaire hospitalité marocaine a encore de beaux jours devant elle, surtout quand elle est incarnée pour l’occasion par la royauté.

«Au-delà du protocole millimétré, le prince Moulay Rachid, son épouse la princesse Lalla Oum Keltoum et sa sœur la princesse Lalla Meriem dégagent une bonne humeur naturelle. Arrivés de Rabat, ils viennent serrer la main d’une trentaine de leurs invités, stars orientales spectaculaires et sponsors, le tout chorégraphié comme un ballet.» décrit ainsi le magazine.

«Ce sens de l’accueil généreux. L’heure est aux sourires. A cette bienséance innée. Orientale. » conclut Paris Match avant de s’intéresser aux discours militants qui ont caractérisé cette 17e édition du festival du film de Marrakech.

De James Gray, président du jury, à Robert de Niro, les discours anti-Trump dénoncant le nationalisme, la cupidité et la xénophobie ont fait se lever la salle toute entière pour saluer en une salve d’applaudissements ces discours engagés.

«Entre muezzins et films du monde, en 2018, le festival a des allures plus militantes que d’habitude.» analyse Paris Match.

Par Zineb Ibnouzahir
Le 08/12/2018 à 10h48