«Tangerine», le livre qui ressuscite le Maroc des années 1950 et fait craquer George Clooney

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«Tangerine» est le premier roman de l’auteur Christine Mangan, un livre sur le Maroc et l’amitié entre femmes dans les années 1950. Premier lecteur conquis, l’acteur George Clooney qui a d’ailleurs décidé de le porter à l’écran.

Le 26/03/2018 à 14h53

«J'avais déjà été au Maroc auparavant, mais en 2015. Quand j'ai commencé à penser à ce livre, à prendre des notes et à le planifier, je venais d'arriver à Tanger. C'était juste à l'époque où j'avais fini ma thèse à Dublin. Il y a quelque chose d'unique à propos de Tanger. C'est tellement différent de tout autre endroit dans le monde. La ville incarne aussi ces histoires vibrantes d'écrivains qui y ont vécu. Quand j'en suis partie, j'ai continué à me remémorer Tanger, alors j'ai pensé que cela signifiait quelque chose», explique l’auteur Christine Mangan quant à sa décision de situer l’intrigue de son livre au Maroc, dans une interview accordée à www.parade.com.

S’agissant du titre, celui-ci lui a été inspiré par un Tangérois. «Je me souviens avoir rencontré cet homme à Tanger qui m'a dit "tu es une tangerine maintenant" et c'est à ce moment que j'ai appris que tangerine (mandarine en français) est le mot que les locaux attribuent aux expatriés qui viennent à Tanger», se remémore-t-elle.

Quant au choix des années 1950, l’auteur explique avoir été fascinée par les événements qui agitaient le Maroc à cette époque.

«Il y avait tellement de choses qui se passaient au Maroc à ce moment-là et dans l'histoire. D’un côté la ville sur le point d’obtenir son indépendance et de l’autre, cet esprit révolutionnaire dans le pays. Les femmes du livre se réconcilient avec l'autonomie et l'identité.»

Pour Christine Mangan, Tangerine se veut aussi impressionnant que Tanger peut l'être. George Clooney semble en tout cas plus que d’accord avec ce point de vue et a d’ores et déjà décrété que Scarlett Johansson interprèterait le rôle principal de Tangerine, ce portrait troublant et saisissant de l'amitié féminine dans le Maroc des années 1950.

Par Zineb Ibnouzahir
Le 26/03/2018 à 14h53