Affaire Khashoggi: l'Arabie saoudite verrouille ses services de renseignement

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L'Arabie Saoudite a annoncé, jeudi 20 décembre,; la création d'instances gouvernementales pour améliorer la surveillance de ses opérations de renseignement suite à l'indignation internationale suscitée par le meurtre du journaliste critique du gouvernement saoudien, Jamal Khashoggi.

Le 21/12/2018 à 12h00

Un comité sous la responsabilité du prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, a approuvé la création de trois départements pour s'assurer que les opérations de renseignement soient en harmonie avec la politique de sécurité nationale, les lois internationales sur les droits de l'Homme et les "procédures approuvées", a indiqué jeudi l'agence de presse officielle saoudienne. Le communiqué ne fait aucune mention de Jamal Khashoggi.

L'Arabie Saoudite soutient que le journaliste a été tué à l'intérieur de son consulat d'Istanbul le 2 octobre dans une "opération hors de contrôle" de l'Etat saoudien, menée par le chef adjoint de l'agence saoudienne de renseignement, Ahmad al-Assiri, et par le conseiller à la cour royale, Saoud al-Qahtani, qui ont été, tous les deux, destitués.

Le roi Salmane a ensuite demandé une restructuration de la principale agence de renseignement sous la supervision de son fils, qui a fait face à une vague de critiques à l'international à propos du meurtre de Jamal. Khashoggi, bien que le royaume nie toute implication du prince héritier.

Le 21/12/2018 à 12h00