"Le problème est qu'Emmanuel Macron souffre d'une très faible cote de popularité en France, 26%, et un taux de chômage à près de 10%", a écrit le locataire de la Maison Blanche. "MAKE FRANCE GREAT AGAIN", a rédigé, dans un autre tweet, M. Trump, en écho à son slogan de campagne, "Rendre à l'Amérique sa grandeur".
The problem is that Emmanuel suffers from a very low Approval Rating in France, 26%, and an unemployment rate of almost 10%. He was just trying to get onto another subject. By the way, there is no country more Nationalist than France, very proud people-and rightfully so!........
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) November 13, 2018
"Emmanuel Macron a suggéré la création de leur propre armée pour protéger l'Europe contre les Etats-Unis, la Chine et la Russie. Mais c'était l'Allemagne dans la Première et la Seconde Guerre mondiale", a-t-il écrit sur Twitter, deux jours après son retour de Paris où il a participé aux commémorations, avec de nombreux chefs d'Etat, du centenaire de l'armistice de la Grande Guerre.
"Comment ça a marché pour la France? Ils commençaient à apprendre l'allemand à Paris avant que les Etats-Unis n'arrivent", a-t-il ironisé, faisant référence, semble-t-il, à l'occupation allemande pendant la Seconde Guerre mondiale.
Emmanuel Macron suggests building its own army to protect Europe against the U.S., China and Russia. But it was Germany in World Wars One & Two - How did that work out for France? They were starting to learn German in Paris before the U.S. came along. Pay for NATO or not!
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) November 13, 2018
Donald Trump exhorte régulièrement les pays européens membres de l'Otan à augmenter leurs dépenses militaires, estimant que les États-Unis paient une trop grande part du budget de l'alliance atlantique.
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La colère du 45e président américain n'est pas retombée après les propos d'Emmanuel Macron sur la nécessité d'"une vrai armée européenne" pour se défendre. Le président français justifiait ainsi une telle idée pour "protéger" l'Europe "à l'égard de la Chine, de la Russie et même des Etats-Unis d'Amérique", en évoquant la décision américaine de se retirer d'un traité de désarmement nucléaire datant des années 80.
A peine arrivé sur le tarmac de l'aéroport d'Orly près de Paris vendredi, le locataire de la Maison Blanche avait dénoncé, dans un tweet extrêmement virulent, la proposition d'Emmanuel Macron.
"Très insultant mais peut-être que l'Europe devrait d'abord payer sa part à l'Otan que les Etats-Unis subventionnent largement!", avait ajouté Donald Trump.
"L'armée européenne" prônée par Emmanuel Macron ne vise pas les Etats-Unis, a déclaré la présidence française, évoquant une "confusion" dans l'interprétation des propos du président français qui ont déclenché la fureur de Donald Trump.
"Ce n'est pas à moi de commenter son tweet", a estimé Emmanuel Macron dans une interview sur CNN diffusée dimanche. "Je préfère toujours avoir des discussions directes ou répondre à des questions, que de faire ma diplomatie au travers de tweets", a poursuivi le président français.