La campagne des législatives débute timidement à Alger

Une femme et quatre hommes ont posé pour la campagne d'affichage pour les législatives en Algérie. 

Une femme et quatre hommes ont posé pour la campagne d'affichage pour les législatives en Algérie.  . DR

La campagne électorale pour les législatives du 4 mai a débuté à pas feutrés dimanche en Algérie, les candidats devant faire face à l'indifférence d'une grande partie des électeurs.

Le 09/04/2017 à 10h00

Dans différents quartiers de la capitale, peu de partis avaient procédé dimanche matin à l'affichage des listes de leurs candidats sur les panneaux qui leur sont réservés, a constaté une journaliste de l'AFP.

Dans les trois semaines à venir, partis politiques et candidats indépendants vont devoir convaincre une partie des 23 millions d'électeurs.

"L'épreuve de la mobilisation", "Les stratégies électorales à l'épreuve du terrain", ou encore, "C'est parti! La chasse aux électeurs est ouverte" titrait dimanche la presse algérienne.

Les thèmes de campagne ne manquent pas. Le quotidien francophone l'Expression les énumère: "De la dégringolade des prix du pétrole qui a provoqué une sévère crise financière aux préoccupations quotidiennes des citoyens qui subissent une flambée des prix sans précédent, avec en toile de fond les conflits qui secouent certaines régions du monde".

Dans plusieurs quartiers de la capitale, les gens passaient devant les panneaux sans même les regarder.

Aux législatives de 2012, seuls 42,90% des électeurs avaient voté.

Chefs de partis et membres du gouvernement ont, pour une fois, le même +slogan+: Allez voter!

D'ailleurs, les panneaux réservés aux listes de candidats côtoient les affiches de la campagne gouvernementale "Samaa sawtek" ("Fais entendre ta voix" en arabe), lancée pour sensibiliser les citoyens sur l'importance du bulletin de vote.

La majorité des partis ont choisi de lancer leur campagne en dehors d'Alger. D'ici au 30 avril, dernier jour de campagne, pas moins de 1.826 meetings sont programmés dans tout le pays.

Ainsi, 1.200 candidats sont en lice pour décrocher l'un des 462 sièges de l'Assemblée populaire nationale (APN) au suffrage universel. 

Le 09/04/2017 à 10h00