Mali: élaboration de la stratégie de développement des régions du nord

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Revue de presseMalgré la crise qui la secoue, la région du nord Mali figure parmi les priorités du gouvernement de Bamako qui entend la hisser vers le développement au même niveau que le reste du pays.

Le 12/10/2015 à 17h48

Organisé sous l’égide du ministère de la Coopération internationale et de l'intégration africaine, avec l’appui et l’assistance du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), les résultats de cet atelier serviront de base de discussion lors de la conférence d’appel de fonds, prévue le 22 octobre 2015 à Paris, en partenariat avec l’Organisation de Coopération et de Développement Economique (OCDE).

Selon une note du ministère de la Coopération internationale, dont la presse se fait l’écho, le Chef du gouvernement malien a particulièrement insisté sur l’un de ses objectifs essentiels qui vise à hisser le développement des régions du nord au même niveau que le reste du pays.

Signé le 15 mai et le 20 juin 2015, l’accord pour la paix prévoit la création d’une zone de développement des régions du nord, dotée d’une stratégie spécifique de développement élaborée conjointement par les parties avec l’appui des partenaires internationaux et financée notamment par un Fonds de développement durable.

Il prévoit également la mise en place d’une mission d’évaluation conjointe au nord du Mali (MIEC/Nord Mali) afin de procéder à l’identification des besoins en matière de relèvement rapide, de réduction de la pauvreté et de développement de la zone, la convocation d’une conférence d’appel de fonds dans les deux mois suivant l’élaboration de la stratégie spécifique de développement.

«Conformément à ces dispositions de l’accord, la Banque mondiale, la Banque africaine de développement et la Banque islamique de développement ont mené les travaux de la MIEC/Nord. Parallèlement, un groupe de travail est en train d’élaborer, pour le compte du gouvernement, la stratégie spécifique de développement», précise la note.

L’atelier a regroupé plus d’une centaine de participants, notamment le gouvernement, les représentants de la Plateforme et de la CMA, la société civile, le secteur privé, les partenaires techniques et financiers et la médiation.

Par Abdelkrim Sall
Le 12/10/2015 à 17h48