Vidéo. Abdelaziz Bouteflika est-il mort?

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Le 27/11/2017 à 12h35

VidéoInvité d'une émission de télévision sur "El Magharibia", Rachid Nekkaz, candidat à la présidentielle algérienne de 2014, a affirmé que le président Abdelaziz Bouteflika "était mort et que celui que l'on nous montrait à la télévision était un sosie"!

Abdelaziz Bouteflika est-il réellement décédé? Rachid Nekkaz, ancien candidat à la présidentielle algérienne de 2014, est affirmatif. Invité d'une émission de télévision sur El Magharibia pour analyser les résultats des élections locales algériennes du 23 novembre, il a affirmé (voir vidéo ci-bas) que le chef de l'Etat algérien "était mort et que celui que l'on nous montrait à la télévision était un sosie"!

Rachid Nekkaz a-t-il des preuves du décès de Bouteflika? Confronté à cette question par un journaliste de la chaîne, il en a voulu pour preuve le dernier lapsus du secrétaire général du FLN, Djamel Ould Abbes, lorsqu’il a prononcé, dans l'une de ses nombreuses déclarations, «Allah Yerhmou!», en évoquant le président Bouteflika (voir plus bas vidéo du SG du FLN).

«Vous savez, expliquait Nekkaz, aujourd’hui, on peut fabriquer un masque 3D en 1 heure. Celui que l'on nous montre à la télévision n’est pas le vrai président, pour la simple raison qu'Abdelaziz Bouteflika est mort», soutenait-il, cité par nos confrères du Matin d'Algérie.

«C’est un scénario hollywoodien que l'on nous fait là. Si le président était réellement vivant, pourquoi ne s'adresserait-il pas au peuple algérien? S’il le faisait, tout le monde les démasquerait, car le peuple connaît la voix du vrai Bouteflika», affirmait-il encore.

Les affirmations de Rachid Nekkaz, réelles ou supposées, interviennent alors que la polémique continue de faire rage en Algérie au sujet du "président fantôme", qui ne s'est pas adressé directement à son peuple depuis... 2012! Un an plus tard, il sera admis en urgence à l'hôpital militaire du Val-de-Grâce, à Paris, où on lui a diagnostiqué un accident vasculaire cérébral (AVC). Depuis, c'est Saïd Bouteflika, son conseiller personnel, qui a pris les commandes.

Par M'Hamed Hamrouch
Le 27/11/2017 à 12h35